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Description

Pfuh.

J'ai combattu les fourmis dans les mains afin de faire ce dessin. En plus ça tombe bien, on est vendredi.

Depuis une dizaine de jours, la lutte contre la discrimination est revenue en force suite à l'affaire Georges Floyd. Je voulais dessiner quelques-uns de mes personnages, de plusieurs couleurs de peau, s'entendant avec tout le monde. Parce que dans mon univers, il n'est pas question de racisme ou de discrimination. Dommage qu'il faille créer un univers pour rêver...

...

En fait, si, il est carrément question de discrimination, et sous plusieurs angles. Vous avez déjà pu le découvrir dans le premier chapitre de "Entre Haine et Lumière", lorsque Nawa raconte que son frère a été banni parce qu'il avait les ailes noires. Dans cette BD, je tiens vraiment à dénoncer des faits de société, mais à travers un monde fantastique, afin de faire voyager, tout en faisant réfléchir.

Et en y repensant ce matin, la plus grosse histoire de discrimination dans mon univers est mise en scène avec mon duo que j'affectionne particulièrement : Ephyran et Meleypher.

Ephyran est ce qu'on appelle un Anaon, c'est à dire qu'il a la peau de la couleur du charbon, et des grandes ailes de dragon. Depuis son enfance il est maltraité, rejeté, persécuté pour sa différence avec les autres peuples (les Anaons étant rare, il se démarque très facilement dans le reste de la population). Il finira même poursuivi par les chasseurs de prime, s'intéressant à ses ailes si particulières. (un peu comme les braconniers et les défenses d'éléphants, m'voyez).

De fait, il finira par développer une haine vis-à-vis monde, un monde qui ne l'acceptera jamais comme il est, et qu'il n'a aucune raison d'accepter en retour.

Devenant un être plein de rancœur, il n’hésitera plus à piller les villes, tuer des innocents, qu’est-ce que ça peut bien lui faire de toute façon puisqu’il est vu comme une erreur de la nature ?
Au cours de sa vie d’errance il s’en prendra à un troubadour qui passait par là, et en fera son esclave sexuel. Du moins, c’est ce qu’il espérait. Au contraire, le troubadour au nom de Meleypher ne lui en voudra jamais, même lorsqu’il le verra détruire les villes (bien qu’il tentera de l’en empêcher).
Parce qu’il sait qu’Ephyran agit de cette façon parce qu’il est blessé de la manière dont on l’a toujours traité.
Qu’il n’y a aucune raison qui fasse qu’il mérite ça.
Que les gens sont juste des gros cons, et que ça a fini par le bouffer.

Au final, c’est Meleypher qui finira par le protéger, jusqu’à donner sa propre vie pour lui.
Et devinez quoi ? A leurs morts, on ne parlera que de Meleypher, comme un humain qui aura tenté d’apporter la paix.
C’est une histoire qui aura des conséquences graves, sur la vision du monde vue par un enfant.

Et cette histoire, c’est aussi celle qu’on vit aujourd’hui.
Personne ne mérite d’être discriminé pour une différence physique ni morale. Tout le monde devrait s’accepter comme il est.
C’est fou d’avoir à rappeler, parfois, des choses aussi simples.
Vous avez des points de vue différents sur un sujet ? Eh bien discutez, échangez, enrichissez-vous.
Mais jamais, au grand jamais, ne mettez quelqu’un à l’écart, parce que vous le trouvez différent de vous.

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Pfuh.

J'ai combattu les fourmis dans les mains afin de faire ce dessin. En plus ça tombe bien, on est vendredi.

Depuis une dizaine de jours, la lutte contre la discrimination est revenue en force suite à l'affaire Georges Floyd. Je voulais dessiner quelques-uns de mes personnages, de plusieurs couleurs de peau, s'entendant avec tout le monde. Parce que dans mon univers, il n'est pas question de racisme ou de discrimination. Dommage qu'il faille créer un univers pour rêver...

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En fait, si, il est carrément question de discrimination, et sous plusieurs angles. Vous avez déjà pu le découvrir dans le premier chapitre de "Entre Haine et Lumière", lorsque Nawa raconte que son frère a été banni parce qu'il avait les ailes noires. Dans cette BD, je tiens vraiment à dénoncer des faits de société, mais à travers un monde fantastique, afin de faire voyager, tout en faisant réfléchir.

Et en y repensant ce matin, la plus grosse histoire de discrimination dans mon univers est mise en scène avec mon duo que j'affectionne particulièrement : Ephyran et Meleypher.

Ephyran est ce qu'on appelle un Anaon, c'est à dire qu'il a la peau de la couleur du charbon, et des grandes ailes de dragon. Depuis son enfance il est maltraité, rejeté, persécuté pour sa différence avec les autres peuples (les Anaons étant rare, il se démarque très facilement dans le reste de la population). Il finira même poursuivi par les chasseurs de prime, s'intéressant à ses ailes si particulières. (un peu comme les braconniers et les défenses d'éléphants, m'voyez).

De fait, il finira par développer une haine vis-à-vis monde, un monde qui ne l'acceptera jamais comme il est, et qu'il n'a aucune raison d'accepter en retour.

Devenant un être plein de rancœur, il n’hésitera plus à piller les villes, tuer des innocents, qu’est-ce que ça peut bien lui faire de toute façon puisqu’il est vu comme une erreur de la nature ?
Au cours de sa vie d’errance il s’en prendra à un troubadour qui passait par là, et en fera son esclave sexuel. Du moins, c’est ce qu’il espérait. Au contraire, le troubadour au nom de Meleypher ne lui en voudra jamais, même lorsqu’il le verra détruire les villes (bien qu’il tentera de l’en empêcher).
Parce qu’il sait qu’Ephyran agit de cette façon parce qu’il est blessé de la manière dont on l’a toujours traité.
Qu’il n’y a aucune raison qui fasse qu’il mérite ça.
Que les gens sont juste des gros cons, et que ça a fini par le bouffer.

Au final, c’est Meleypher qui finira par le protéger, jusqu’à donner sa propre vie pour lui.
Et devinez quoi ? A leurs morts, on ne parlera que de Meleypher, comme un humain qui aura tenté d’apporter la paix.
C’est une histoire qui aura des conséquences graves, sur la vision du monde vue par un enfant.

Et cette histoire, c’est aussi celle qu’on vit aujourd’hui.
Personne ne mérite d’être discriminé pour une différence physique ni morale. Tout le monde devrait s’accepter comme il est.
C’est fou d’avoir à rappeler, parfois, des choses aussi simples.
Vous avez des points de vue différents sur un sujet ? Eh bien discutez, échangez, enrichissez-vous.
Mais jamais, au grand jamais, ne mettez quelqu’un à l’écart, parce que vous le trouvez différent de vous.