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Description
    Des années plus tard.

***

   Viktor était remonté dans sa tanière, défait, avait défait le lit, ouvert la fenêtre puis avait décidé dans un curieux élan de tirer l'une des valises qu'il n'avait pas touchée depuis son arrivée en France... C'était peut-être le moment. Enfin ? Il décida de libérer cette pièce de tous les fantômes qui y vivaient encore et l'ouvrit d'un coup de baguette pour regarder à l'intérieur. Il détailla l'ensemble de son contenu en souffrance, coudes sur ses genoux, pas satisfait, puis soupira. C'était vieux tout ça, ça faisait un peu mal aussi, mais au moins ça s'affrontait et certains éléments feraient un repas de roi à sa poubelle qu'il plaça à côté de lui.

   Alors qu'il faisait table rase, trois petits coups se firent entendre dans son dos. Le slave eut un sursaut, tourna la tête et autorisa celui ou celle qui se cachait derrière la porte à entrer. Il s'était attendu à ce que ce soit le chaton qui le rejoigne en premier, aussi, la voix de sa belle le fit sursauter encore une fois.

   Pâleur de craie et serres monstrueuses, l'apparition entra, levant un sourcil tout en demandant au jeune homme ce qu'il était en train de faire. Il pensa bien refermer la valise un moment puis... n'en fit rien, et resta là, le dos tourné, marmonnant qu'il faisait un brin de rangement dans sa chambre et dans sa vie. Helly fit un pas en avant, laissant glisser son œil trop curieux.
   S'y trouvaient diverses choses. Aux ordures, quelques objets qui ne pouvaient rien lui signifier, quelques papiers roulés en boule et ce qui ressemblait fortement à une lingette au citron (encore dans son emballage) provenant d'un restaurant anglais. Dans la valise, c'était encore un bazar tout viktorien qui laissait entrevoir d'autres lettres et documents, un curieux badge rédigé en cyrillique, ce qui avait l'air d'être un cadre sous papier à bulles, une pochette en cuir brun vraisemblablement très usagée et d'autres babioles dont un reste de collection de thés exotiques.

   Une très grande boite à souvenirs en train d'être vidée. Son contenu ne la concernait en rien et elle n'avait pas l'intention de se mêler de ses affaires. Ce qu'il faisait était assez évident. La belle hybride recula de ce pas qu'elle avait fait en trop.

— Je ne l'avais pas ouverrrte depuis... depuis le jourrr où je l'avais rrreferrrmée, dit-il évasivement.
— Oui, ça me semble... évident...

   Elle s'approcha et vint s’asseoir à ses côtés sans rien ajouter de plus.

— C'est bête, continua-t-il en vidant une autre fournée de parchemins dans la poubelle, il y a des choses que j'aime bien dedans...
— Alors pourquoi tu le fais ?
— Ben je pose les choses que j'aime pas là... -il désigna la corbeille puis montra un petit tas à côté de la valise ouverte- ...et ce que j'aime bien là,
— Il y a beaucoup de choses que tu n'aimes plus.
— Norrrmal... Puis en vérrrité... je ne sais pas si je les ai vrrraiment aimées, ces choses... Sauf le thé... Tu veux bien que je le garrrde ? Ça serrrait bête...
— Pourquoi tu me demandes ça ? Garde ce que tu as envie de garder, vraiment.
— Alorrrs je garrrde le thé... Il n'a même pas été ouverrrt.
— On le boira ensemble si tu veux.

   Il retourna complètement la grande valise pour y voir plus clair lorsqu'un bruit de verre brisé attira son attention.

— Qu'est-ce que c'est ? demanda l'opaline.

   Il murmura un : "Je ne sais pas." puis reposa la boite à souvenirs vidée plus loin avant de fouiller dans ce qu'il y avait sur le sol, jetant ça et là quelques objets et papiers précipitamment pour finalement mettre la main sur le cadre recouvert. Son amie ne dit rien, incapable de voir qui avait le visage étouffé par tant de plastique tandis que son ami retournait l'objet momifié entre ses doigts. C'était le passage rétro-émotion obligé dans les films et il venait de retomber dessus, ne se souvenant plus du tout que c'était rangé là ni pourquoi il ne l'avait pas sorti plus tôt. Peut-être parce qu'au final ça ne lui faisait plus rien. Et à présent qu'ils tenait leur image à nouveau entre ses mains, il ne savait pas si c'était de la mélancolie ou de l’indifférence.
   C'était souvent ainsi avec les photos. On les prenait pour garder un souvenir d'un événement ou d'une personne, mais au final... on ne les regardait presque jamais. Elles n'étaient que des ersatz du passé, rien ne valait l'instant représenté. Tiens... Ils n'avaient aucune photo les uns des autres. Sans même déchirer le plastique, Viktor la lui tendit aussi en lui disant qu'elle pouvait voir si ça l'amusait même si à son ton, ce n'était pas de la frivolité que l'on percevait mais plutôt un chevrotement dissimulé par une neutralité mal jouée. L'amuser ? Elle savait que c'était bien trop important pour l'amuser.
   La féline hésita. Elle contempla l'objet, le faisant tourner entre ses mains, avant de promener une griffe le long du scotch. Une ouverture se dessina laissant un le cadre glisser doucement dans sa main ouverte.

   Rien d’exceptionnel en soi. Un souvenir de quelqu'un d'autre qui ne parlait jamais beaucoup à ceux qui ne l'avaient pas partagé. C'était aussi ça les clichés ; un flou réveillant une foule de souvenirs à son détenteur, et des visages souriants qui n'évoquaient rien chez un simple spectateur. Ironique. Helly observa deux silhouettes aux cheveux très sombres, un petit jardin qui n'était pas le leur ainsi qu'un gamin au nez cassé, avoisinant les huit ans, très concentré sur la découpe d'une clémentine avec ses ongles. La chatte blanche sourit. Elle avait toujours épluché ses clémentines de cette façon, au grand dam de ses proches, envers et contre toute efficacité. Ces visages... bien qu'elle devina leur identité quand le garçon lui tendit le cadre, elle ne s'était pas vraiment attendue à les découvrir. Pas ainsi. Alors c'était eux... Le lien de sang était frappant.
   Son compagnon continua son rangement comme si de rien était, faisant déborder la corbeille de restes désagréables d'une vie passée, très passée et trépassée, allant même jusqu'à jeter une chemise -pourtant bien plus élégante que celles que l'ange lui offrait- pour recouvrir le tout. Ce qui jonchait le sol, il le remit soigneusement dans la valise qu'il laissa ouverte pour le moment et se redressa sur ses jambes pour faire chauffer de l'eau dans une des bouilloires de sa collection privée, soufflant d'abord dessus pour y chasser la poussière de l’absence puis ouvrant sans cérémonie la boite de thé âgée de quelques morts et demi plus tôt.

   La fine fumée s'élevait lentement en serpentant dans les airs, emportant avec elle les derniers fantômes qui hurlaient encore bien trop souvent dans ses nuits. Mais c'était fini. Leur malheur actuel, il ne l'échangerait pour rien au monde car entre une une ennuyeuse solitude, une normalité partagée qui l'avait rendu fou et une torture interminable avec eux... le bulgare savait ce qu'il aimait le mieux. Il lui porta sa tasse en s'agenouillant devant elle, prenant la sienne contre lui.

— Carrrdamone... Je me souviens même pas de sa saveurrr..., murmura-t-il seulement, le regard un brin fuyant.

   La demoiselle reposa le cadre sur ses cuisses pour saisir la tasse qu'il lui offrait. Peu lui importait le parfum, ce n'était qu'un détail. Le geste était plus appréciable. Adhérer à l'infusion de cette plante herbacée transportant un peu de honte, de larmes et de culpabilité, c'était très important pour lui. Ils faisaient tout à l'envers. Acceptant l'un et l'autre sans se connaître vraiment, puis cochant à chaque instant une petite croix sur le grand tableau proposant ce qui était à oublier, à reconstruire, les bêtises à faire et l'imprévu qui chamboulait l'ordre, tantôt en mal, tantôt en bien.
   Parfois, il fallait savoir prendre les choses comme elles étaient et en remettre certaines à leur place. Boire ce thé aurait été pour beaucoup d'autres inconcevable, inconvenant, impensable. Helly souffla une fois sur le liquide doré avant d'y tremper les lèvres. Viktor l'imita, la gorge un peu nouée et son esprit menaçant de se faire la malle avant même le rangement définitif de la valise retrouvée. Il était ému, mais ne dit rien, ni pour exprimer le fond de ses pensés, ni pour meubler ce drôle de silence un peu étrange.

   En tout cas, ça n'était pas si mauvais au final, avec un peu de sucre blanc, tout cela pourrait passer sans problème. C'était ça qui lui manquait avant... un peu de... "Sladishka"...

**************************
FR only for now, I'm very sorry :/
AND THIS DRAWING IS F**** UGLY !!!
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Viktor Kravsanov - TOUS LES TEXTES
OEtherium - TOUS LES TEXTES

Jeunesse de Viktor :
1) (Intro) Vitia
2) Le commencement
3) Vodka et Kozounak
4) Krajno Mesno
5) Le lion est mort ce soir

Viktor et Perséphone :
1) Le Styx londonien
2) The first last tea
3) La reine des Enfers
4) (Conclusion) The last first tea

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Description
    Des années plus tard.

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   Viktor était remonté dans sa tanière, défait, avait défait le lit, ouvert la fenêtre puis avait décidé dans un curieux élan de tirer l'une des valises qu'il n'avait pas touchée depuis son arrivée en France... C'était peut-être le moment. Enfin ? Il décida de libérer cette pièce de tous les fantômes qui y vivaient encore et l'ouvrit d'un coup de baguette pour regarder à l'intérieur. Il détailla l'ensemble de son contenu en souffrance, coudes sur ses genoux, pas satisfait, puis soupira. C'était vieux tout ça, ça faisait un peu mal aussi, mais au moins ça s'affrontait et certains éléments feraient un repas de roi à sa poubelle qu'il plaça à côté de lui.

   Alors qu'il faisait table rase, trois petits coups se firent entendre dans son dos. Le slave eut un sursaut, tourna la tête et autorisa celui ou celle qui se cachait derrière la porte à entrer. Il s'était attendu à ce que ce soit le chaton qui le rejoigne en premier, aussi, la voix de sa belle le fit sursauter encore une fois.

   Pâleur de craie et serres monstrueuses, l'apparition entra, levant un sourcil tout en demandant au jeune homme ce qu'il était en train de faire. Il pensa bien refermer la valise un moment puis... n'en fit rien, et resta là, le dos tourné, marmonnant qu'il faisait un brin de rangement dans sa chambre et dans sa vie. Helly fit un pas en avant, laissant glisser son œil trop curieux.
   S'y trouvaient diverses choses. Aux ordures, quelques objets qui ne pouvaient rien lui signifier, quelques papiers roulés en boule et ce qui ressemblait fortement à une lingette au citron (encore dans son emballage) provenant d'un restaurant anglais. Dans la valise, c'était encore un bazar tout viktorien qui laissait entrevoir d'autres lettres et documents, un curieux badge rédigé en cyrillique, ce qui avait l'air d'être un cadre sous papier à bulles, une pochette en cuir brun vraisemblablement très usagée et d'autres babioles dont un reste de collection de thés exotiques.

   Une très grande boite à souvenirs en train d'être vidée. Son contenu ne la concernait en rien et elle n'avait pas l'intention de se mêler de ses affaires. Ce qu'il faisait était assez évident. La belle hybride recula de ce pas qu'elle avait fait en trop.

— Je ne l'avais pas ouverrrte depuis... depuis le jourrr où je l'avais rrreferrrmée, dit-il évasivement.
— Oui, ça me semble... évident...

   Elle s'approcha et vint s’asseoir à ses côtés sans rien ajouter de plus.

— C'est bête, continua-t-il en vidant une autre fournée de parchemins dans la poubelle, il y a des choses que j'aime bien dedans...
— Alors pourquoi tu le fais ?
— Ben je pose les choses que j'aime pas là... -il désigna la corbeille puis montra un petit tas à côté de la valise ouverte- ...et ce que j'aime bien là,
— Il y a beaucoup de choses que tu n'aimes plus.
— Norrrmal... Puis en vérrrité... je ne sais pas si je les ai vrrraiment aimées, ces choses... Sauf le thé... Tu veux bien que je le garrrde ? Ça serrrait bête...
— Pourquoi tu me demandes ça ? Garde ce que tu as envie de garder, vraiment.
— Alorrrs je garrrde le thé... Il n'a même pas été ouverrrt.
— On le boira ensemble si tu veux.

   Il retourna complètement la grande valise pour y voir plus clair lorsqu'un bruit de verre brisé attira son attention.

— Qu'est-ce que c'est ? demanda l'opaline.

   Il murmura un : "Je ne sais pas." puis reposa la boite à souvenirs vidée plus loin avant de fouiller dans ce qu'il y avait sur le sol, jetant ça et là quelques objets et papiers précipitamment pour finalement mettre la main sur le cadre recouvert. Son amie ne dit rien, incapable de voir qui avait le visage étouffé par tant de plastique tandis que son ami retournait l'objet momifié entre ses doigts. C'était le passage rétro-émotion obligé dans les films et il venait de retomber dessus, ne se souvenant plus du tout que c'était rangé là ni pourquoi il ne l'avait pas sorti plus tôt. Peut-être parce qu'au final ça ne lui faisait plus rien. Et à présent qu'ils tenait leur image à nouveau entre ses mains, il ne savait pas si c'était de la mélancolie ou de l’indifférence.
   C'était souvent ainsi avec les photos. On les prenait pour garder un souvenir d'un événement ou d'une personne, mais au final... on ne les regardait presque jamais. Elles n'étaient que des ersatz du passé, rien ne valait l'instant représenté. Tiens... Ils n'avaient aucune photo les uns des autres. Sans même déchirer le plastique, Viktor la lui tendit aussi en lui disant qu'elle pouvait voir si ça l'amusait même si à son ton, ce n'était pas de la frivolité que l'on percevait mais plutôt un chevrotement dissimulé par une neutralité mal jouée. L'amuser ? Elle savait que c'était bien trop important pour l'amuser.
   La féline hésita. Elle contempla l'objet, le faisant tourner entre ses mains, avant de promener une griffe le long du scotch. Une ouverture se dessina laissant un le cadre glisser doucement dans sa main ouverte.

   Rien d’exceptionnel en soi. Un souvenir de quelqu'un d'autre qui ne parlait jamais beaucoup à ceux qui ne l'avaient pas partagé. C'était aussi ça les clichés ; un flou réveillant une foule de souvenirs à son détenteur, et des visages souriants qui n'évoquaient rien chez un simple spectateur. Ironique. Helly observa deux silhouettes aux cheveux très sombres, un petit jardin qui n'était pas le leur ainsi qu'un gamin au nez cassé, avoisinant les huit ans, très concentré sur la découpe d'une clémentine avec ses ongles. La chatte blanche sourit. Elle avait toujours épluché ses clémentines de cette façon, au grand dam de ses proches, envers et contre toute efficacité. Ces visages... bien qu'elle devina leur identité quand le garçon lui tendit le cadre, elle ne s'était pas vraiment attendue à les découvrir. Pas ainsi. Alors c'était eux... Le lien de sang était frappant.
   Son compagnon continua son rangement comme si de rien était, faisant déborder la corbeille de restes désagréables d'une vie passée, très passée et trépassée, allant même jusqu'à jeter une chemise -pourtant bien plus élégante que celles que l'ange lui offrait- pour recouvrir le tout. Ce qui jonchait le sol, il le remit soigneusement dans la valise qu'il laissa ouverte pour le moment et se redressa sur ses jambes pour faire chauffer de l'eau dans une des bouilloires de sa collection privée, soufflant d'abord dessus pour y chasser la poussière de l’absence puis ouvrant sans cérémonie la boite de thé âgée de quelques morts et demi plus tôt.

   La fine fumée s'élevait lentement en serpentant dans les airs, emportant avec elle les derniers fantômes qui hurlaient encore bien trop souvent dans ses nuits. Mais c'était fini. Leur malheur actuel, il ne l'échangerait pour rien au monde car entre une une ennuyeuse solitude, une normalité partagée qui l'avait rendu fou et une torture interminable avec eux... le bulgare savait ce qu'il aimait le mieux. Il lui porta sa tasse en s'agenouillant devant elle, prenant la sienne contre lui.

— Carrrdamone... Je me souviens même pas de sa saveurrr..., murmura-t-il seulement, le regard un brin fuyant.

   La demoiselle reposa le cadre sur ses cuisses pour saisir la tasse qu'il lui offrait. Peu lui importait le parfum, ce n'était qu'un détail. Le geste était plus appréciable. Adhérer à l'infusion de cette plante herbacée transportant un peu de honte, de larmes et de culpabilité, c'était très important pour lui. Ils faisaient tout à l'envers. Acceptant l'un et l'autre sans se connaître vraiment, puis cochant à chaque instant une petite croix sur le grand tableau proposant ce qui était à oublier, à reconstruire, les bêtises à faire et l'imprévu qui chamboulait l'ordre, tantôt en mal, tantôt en bien.
   Parfois, il fallait savoir prendre les choses comme elles étaient et en remettre certaines à leur place. Boire ce thé aurait été pour beaucoup d'autres inconcevable, inconvenant, impensable. Helly souffla une fois sur le liquide doré avant d'y tremper les lèvres. Viktor l'imita, la gorge un peu nouée et son esprit menaçant de se faire la malle avant même le rangement définitif de la valise retrouvée. Il était ému, mais ne dit rien, ni pour exprimer le fond de ses pensés, ni pour meubler ce drôle de silence un peu étrange.

   En tout cas, ça n'était pas si mauvais au final, avec un peu de sucre blanc, tout cela pourrait passer sans problème. C'était ça qui lui manquait avant... un peu de... "Sladishka"...

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Viktor Kravsanov - TOUS LES TEXTES
OEtherium - TOUS LES TEXTES

Jeunesse de Viktor :
1) (Intro) Vitia
2) Le commencement
3) Vodka et Kozounak
4) Krajno Mesno
5) Le lion est mort ce soir

Viktor et Perséphone :
1) Le Styx londonien
2) The first last tea
3) La reine des Enfers
4) (Conclusion) The last first tea

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