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Kev0110
— M. Walker
by-nc-nd
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Published:
2008-12-31 13:43:14 +0000 UTC
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Description
Clic.
Clic.
PAN !
L’ambiance était palpable. Bill Smith avait parié tout l'argent qu'il lui restait. Perdre était pour lui un affront inacceptable, surtout lorsqu’on savait qu'il trichait. Il posa ses cartes, elle le fit à son tour. Encore perdu !
-Tu commences à m'énerver, la veinarde...
-Eh bien, que vas-tu parier maintenant ?
Il fouilla toutes ses poches, mais à part des As, il ne trouvait plus rien. Tant pis.
-Je parie mon pétoire !
-Ok, fit-elle en reprenant une bière.
1898. Pour des raisons inconnus, une jeune femme s’enfuit de chez elle et finit par se retrouver en plein désert. Elle finit par arriver dans une ville qui semblait abandonnée, mais qui était en réalité le repère d’une bande de bandits. On se doute de la première idée qui passa dans l’esprit de ses hommes en l’apercevant, mais cela se passa autrement. La jeune femme leur demanda en effet si elle pouvait entrer dans leur bande. Après quelques rires gras, on accepta qu’elle montre ses capacités au tir avec le revolver qu’elle portait sur elle. Etrangement, celle-ci refusa d’utiliser son arme, prétendant que cette dernière avait fait un long voyage et devait se reposer. Elle lui donna même un nom : Walker. Les bandits se dirent que la traversée lui avait sûrement fait perdre la tête, mais acceptèrent de lui prêter un pistolet, lui demandant d’atteindre une pancarte loin de quelques dizaines de mètres. Ce qu’elle fit avec brio. Bill Smith, le chef, accepta donc de la faire entrer dans la bande, bien que, ce qu’elle comprit aisément, elle aurait une arme pointée sur elle pendant les quelques semaines d’essai. Il expliqua à ses hommes qu’étant donné qu’elle faisait pour l’instant parti de la bande, il était formellement interdit de la violer. Puis, comme « il l’aimait bien », il l’invita à venir faire une partie de poker avec lui dans le bar de la ville tout en se « remplissant la panse ». C’était un des bandits qui avait le rôle de barman, et c’est lui que l’on désigna pour la tenir en joue tout le long de l’après-midi. Il ne devrait ainsi rien se passer d’inattendu d’après Bill Smith.
Deviner ce qui allait se passer était effectivement assez difficile.
M. Smith posa son revolver sur la table. Le barman, l’œil aux aguets, était en train d’essuyer des verres, sa carabine posée sur le bar à quelques mètres de lui. Les cartes furent distribuées. M. Smith se décida assez vite à rajouter une paire d'As dans son jeu. Ce qui le rendait sans doute si nerveux était le fait qu'il n'arrive pas une seconde à voir dans le visage de son adversaire ce qu'elle pouvait avoir en main, malgré toute son expérience.
-Carré d'As ! s'exclama-t-il en jetant ses cartes sur la table.
-Quinte flush à l'As, répondit-elle nonchalamment.
-Ah merde ! Trop c’est trop !
Il tenta d'attraper son arme posée sur la table, mais elle s’en empara avant lui, se leva et le menaça avec. Fou de rage, il se leva à son tour en ignorant ce qu’elle lui disait, renversa la table et empoigna brusquement le revolver qui se trouvait à la ceinture de son adversaire. Ils se retrouvèrent ainsi tous deux avec leur propres armes braquées sur le front. La femme semblait avoir perdu tout le calme qui l’habitait à l’instant et haletait. Cette action s’était déroulée si rapidement que ce n’est qu’après que le barman eut le temps d'attraper sa carabine et de la pointer sur elle.
-Laisse tomber Joe, dit M. Smith. Je m’en occupe… Alors comme ça, j’accepte une gonzesse dans le bande, et qu’est-ce que j’ai en retour ? Une petite salope qui triche encore mieux que moi et qui me pique tous mes ronds ! C’est intolérable ! Je vais te faire péter la cervelle !
-Lâche Walker immédiatement !! ordonna-t-elle.
-Lâcher qui ?
-Walker ! reprit-elle, comme si l’on tenait quelqu’un en otage. Lâche Walker ou je te flingue ! Je déconne pas ! Je compte jusqu'à trois ! Un...
Bill Smith garda son calme, et observa le revolver qu'il tenait. C'était un Colt Walker.
-Deux...
-C’est bon calme-toi... C’est pas comme si je tenais ton gosse.
-Trois !
Elle pressa la détente.
Clic.
Mais rien ne se passa.
-Tu ne me crois tout de même pas assez con pour donner une arme chargée à quelqu’un que je connais à peine ? ricana-t-il. Fais tes prières, pétasse !
Bill Smith pressa la détente à son tour.
Clic.
Rien ne sortit non plus du Colt Walker. Bill Smith réessaya plusieurs fois.
Clic.
Clic.
Clic.
-Ah merde, je vois qu’on a eu la même idée ! Bravo ! dit-il en retirant le revolver du front adverse.
Elle haletait toujours autant.
-Lâche-le… Lâche-le…
-Tout doux. Que veux-tu que je fasse d’un pétoire vide ? demanda-t-il en levant les mains vers le ciel, pressant accidentellement la gâchette.
PAN !
La tête de Bill partit d’un coup en arrière en éclatant à moitié. Son corps bascula avec sa chaise et s'écroula sur le sol. Le barman ressaisit la carabine qu’il venait de reposer et hurla :
-Bouge plus grognasse !!
Mais elle l’ignora totalement. Elle se baissa et reprit son revolver des mains inanimés de Bill Smith.
-Mon pauvre Walker, dit-elle en regardant son arme avec dépit, il t'a tout sali.
Ce qu’elle fit alors troubla encore plus le barman. Elle approcha l’arme ensanglanté de sa bouche et la baisa. Puis elle se mit à lécher le canon voluptueusement.
-Radasse ! la héla le barman en pointant toujours la carabine vers elle, tu as buté le chef ! Je vais te crever !
-Hm ? répondit-elle en continuant à lécher le canon. J’ai rien fait, c’est Walker.
-Quoi ? Le patron ne s’appelle pas Walker ! Et il ne s’est pas buté tout seul ! J’ai mal vu mais je suis sûr que c’est de ta faute ! Tu vas me payer ça très cher !
Elle fit tenir le bout du canon dont elle avait enlevé tout le sang entre ses dents, fouilla dans sa poche et en ressortit une munition de calibre .44 qu'elle introduit dans le barillet avant de faire tourner ce dernier. Le bruit de celui-ci dans le silence de mort qui régnait était sinistre.
-Dis quelque chose salope ! Je vais te buter !
-Que vougnez-vous que je dise ? répondit-elle l’arme toujours entre les dents.
Le barillet se stoppa.
-Je vais te crever bordel !
Elle l'ignora. Elle empoigna le revolver dont le canon était toujours entre ses dents et pressa lentement la détente en fermant les yeux.
Clic.
Le barman crut délirer en la voyant jouer à la roulette russe dans un moment pareil.
-Tu m’aimes toujours Walker, dit-elle heureuse en reprenant son arme dans sa main.
-Tu tiens à te buter toi-même, c’est ça ?! demanda-t-il apeuré, bien qu’il essayait de se montrer sévère.
-Non non, je demandais à Walker si je méritais toujours de vivre. Et pour lui Walker, ce sera ? interrogea-t-elle à son arme en la retirant de sa bouche avant de viser le barman qui commençait à trembler.
-Eh oh bordel ! Me vise pas ou…
PAN !
Il lâcha la carabine, cessa de trembler et s’écroula derrière le bar.
-Tu as sûrement eu raison, Walker. Moi non plus, je l’aimais pas trop.
Le revolver ayant perdu sa seule munition, elle refit les mêmes mouvements qu’il y avait quelques minutes. Elle mit le canon entre ses dents, mit une munition dans le barillet, le fit tourner jusqu’à ce qu’il s’arrête et pressa la détente en fermant les yeux.
Clic.
-Ouf. Tu m’aimes toujours, Walker.
Les trois derniers bandits de la bande, alertés par les coups de feu, arrivèrent à l’entrée du bar en courant.
-Putain ! Elle a descendu le patron et Joe ! s’écria l’un d’eux.
-Bordel de merde ! Je l’avais dis que c’était une mauvaise idée ! jura un autre.
-Crevons-la vite ! Je…
Mais il n’avait pas fini sa phrase qu’elle visa le trio et pressa la détente.
Clic.
-Oh. Vous avez de la chance, s’exclama-t-elle, Walker vous aime bien !
-T’es morte !
Elle eut juste le temps de sauter derrière le bar, à coté du cadavre du barman.
PAN !
PAN !
PAN !
PAN !
PAN !
PAN !
PAN !
Ils tiraient sans arrêt, totalement déchaînés.
-Crève pétasse ! Crève crève !
Le miroir vola en éclat ; mais heureusement, le bar était assez solide pour ne pas laisser passer les tirs. Elle prit son arme et son courage à deux mains et leva la tête pour tenter de les atteindre.
Clic.
Clic.
Clic.
Elle se re-cacha aussitôt. L’unique munition était toujours dans le revolver. De leur côté, les bandits ne cessaient de tirer.
PAN !
PAN !
PAN !
PAN !
PAN !
PAN !
PAN !
-Bande de tricheurs, grommela-t-elle, c’est facile quand on peut remplir totalement son arme !
Finissant par croire qu’elle n’essayait pas de se défendre, ils arrêtèrent de tirer et l'un d'eux s'approcha du bar. Il mit ses bras dessus, et l’aperçut, recroquevillée contre les verres.
-Dis-moi salope, on dirai que tu n’essaye même pas de nous buter… Tu comprends que contre trois t’es foutue ?
Elle leva la tête, surprise.
-C’est-à-dire… c'est pas moi qui décide, c’est Walker.
-Je comptais te faire pendre mais t'es pas mal roulée dis donc… je pense qu'on peut trouver mieux à faire avec toi...
Les deux autres rirent.
-Désolé, je suis déjà prise.
-Pardon ? Je crois que j’ai mal entendu…
-Madame Walker est déjà prise, et vous informe que son mari comporte exactement 6 coups et que 5 sont déjà parti, dit-elle en pointant l'arme au-dessus d'elle, pile sur le front de son agresseur.
-Oh putain.
PAN !
Les deux derniers l’aperçurent partir en arrière brusquement avant de tomber en arrière. Un courut vers le nouveau cadavre.
-Mortimer ! Eh ! cria-t-il en attrapant la dépouille avant qu'elle ne s'effondre au sol. Putain ! C’est pas vrai ?!
Mais il n’était plus en étant de dire quoique ce soit.
-Slurp... Slurp... Sluuup… Te voilà propre comme un sou neuf, Walker.
-P'tite conne tu vas...
Il se mit au même endroit que son acolyte, rempli de haine, son pistolet en main. Mais le canon du revolver lui rentra violemment dans le gosier.
PAN !
-Ah. Walker t’aime pas.
Sa tête partit aussi en arrière et il tomba sur l’autre cadavre. Elle fouilla dans sa poche et remit une autre cartouche dans le revolver avant de mettre comme d’habitude le canon dans sa
bouche en fermant les yeux.
Clic.
-Voilà ! Moi tu m’aimes.
Elle attendit que le dernier homme se manifeste. Mais rien ne vint. Elle patienta encore quelques instants puis finit par se lever et regarda vers l'entrée. Elle ne le voyait plus.
-Où est-ce que t’es passé ?
Elle resta encore quelques instants derrière le bar puis commença à marcher dans le saloon.
-Ouh ouh. Où est-ce que t’es ? Je te proposerai bien de faire la paix mais ça m’étonnerait que t’acceptes après ce que j’ai fais.
Elle baissa la tête et regarda son arme.
-Tu sais pourquoi il est parti, Walker ? Il a peut-être eu peur. Ou il s’est caché.
Elle sentit soudain une chose à la consistance bizarre sous son pied. C'était la mâchoire de Bill Smith.
-Berk. Oh la la,Walker ! J'ai tué pleins de monde. Tu penses que c'est pas bien ou pas ? Ecoute, je sais ce qu'on va faire. Je vais tirer une fois sur moi et une fois au hasard dans le saloon. Comme ça si c'était pas bien tu me tues et sinon tu tues le méchant.
Elle posa le canon sur sa tempe et ferma les yeux.
Clic.
Puis elle pointa une direction au hasard dans le saloon.
Clic.
Elle le remit sur sa tempe.
Clic.
Elle pointa une nouvelle direction.
PAN !
Elle avait tiré sur un mur du saloon. Elle s'en approcha.
-Qu'est-ce que tu me racontes ? Tu me fais marcher Walker ? C'est pas le méchant là, c'est juste un mur.
Elle rechargea l'arme avec les gestes habituels.
Clic.
-Tu m’aimes toujours.
Elle fit quelques pas encore dans le saloon. Elle entendit soudain du bruit derrière elle, mais n'eut pas le temps de se retourner. Il lui saisit les mains et les bloqua dans son dos. Elle se débattit, puis tenta de lui tirer dessus.
Clic.
-Raté salope !
Il lui arracha son revolver des mains qu’il jeta par terre et la plaqua violemment contre le mur avant de lui braquer son pistolet contre la nuque
-Le mien est chargé ! Et j'hésiterai pas une seconde à m'en servir ! Tu comprends connasse !?
-Rendez-moi Walker ! Rendez-le moi ! s’écria-t-elle.
-Ta gueule avec ton flingue à roulette russe de merde !!
-Rendez-le moi !
-Ferme ta putain de gueule ou je tire !
Elle abdiqua, l’arme serrait fort contre elle.
-Mon pote n'a pas pu te sauter mais je crois que je vais pas m'en priver, sale pute ! Met-toi à genoux !
-... Walker... aide-moi…
-Ta gueule ! Si tu ne m'obéis pas, je te bute ! C’est clair bordel !?
Elle finit par s'agenouiller. Il prit le Colt Waker sur le sol afin qu’elle ne puisse pas le saisir et le mit dans sa poche.
-Tu vas faire tout ce que je te demande ! ordonna-t-il en continuant à la menacer. On va bien s'amuser tous les deux ! Enlève tous tes vêtements ! Et plus vite que ça !
Elle le fit en tremblotant. Une fois nue, il l'obligea à s'allonger au sol. Et sans lâcher son arme, il enleva son pantalon et son caleçon, lui lécha goulûment un sein puis s'allongea sur elle en bavant légèrement.
-... Walker... gémit-elle.
-Ferme ta grande gueule avec ton Walker ! hurla-t-il en lui mettant son arme sur le front. Je t’ai demandé de fermer ta gueule !
-...Walker... Walker…
Elle pleurait presque. Il se releva, furieux, et attrapa le colt Walker dans son pantalon.
-C'est qu'un flingue bordel ! Pourquoi tu chiales pour un flingue alors que tu vas te faire violer !!
-Parce que... parce que c'est Walker...
-C'est qu'un putain de flingue de merde, bordel ! Tu me fais chier !!
-Non... J'aime Walker et… et il m'aime aussi...
-C'est qu’un putain de flingue !
-... Walker fait toujours la justice et il est gentil avec... moi...
-Ta gueule ! J'en ai marre !
Il frappa violemment une chaise du pied.
-Tu veux que je te prouve que ton Walker n'est qu'un bordel de flingue et qu'il peut te tirer dessus comme tous les autres flingues ?! Ecarte tes bras et tes jambes ! Allez !!
Elle refusa tout d’abord trop apeuré mais il l’y força.
-On va faire un jeu marrant ! Je vais l'appeler : "combien de coups sont nécessaires pour mourir" ! Attention ça commence ! beugla-t-il.
Il pointa le pied droit de la femme nue.
Clic.
-Zut raté... C’est pas grave on recommence !
Il pointa ensuite son visage livide.
Clic.
-Encore raté... On garde espoir allez !
Ce fut le tour de la main droite.
PAN !
Elle hurla. Elle voulut se tenir le poignet de l'autre main mais il l'en empêcha.
-Ne bouge pas, petite conne ! Ca fait parti du jeu ! Marrant, non ? Alors, ton Walker, il t’aime toujours autant, bordel de merde ?!
Il fouilla dans le manteau de la femme et mit une nouvelle cartouche dans le Colt Walker avant de faire tourner le barillet. Puis il visa un sein.
Clic.
-T'en fais pas, il me reste encore cinq chances...
Elle pleurait de douleur. Il visa sa main gauche.
Clic.
-Encore raté. Ah la la !
-Pardon Walker... pardon...
Il ne prêta pas attention à ce qu’elle disait et visa son pied gauche.
Clic.
-Walker... pardon... excuse-moi...
-Pourquoi Walker te punit ? lui demanda-t-il en pointant à nouveau son visage en pleurs.
Clic.
-Je ne sais pas ! J'ai du faire quelque chose... de mal...
-Tu vas comprendre que c’est qu’un flingue connasse ?!
Clic.
-Non. Si j'avais rien fait de mal, je sais qu’il aurait pas tiré...
-Pauvre conne ! Sixième essai.
PAN !
-AAAAAAAH !
-Une jambe en moins ! Tu en mets du temps pour crever dis-moi !
-Aaaaah... aaah... C'est Walker... il veut pas que je meure...
Il rechargea à nouveau le revolver.
-Tu piges toujours pas que c’est que du hasard ?!
-C'est pas du hasard. C'est Walker. J’ai mal...
-C'est du hasard, bordel ! Pauvre conne ! Du hasard !
-Non. Aaah… C'est Walker.
-Ferme ta gueule, putain ! Si je me pointe la canon sur la tempe, j'ai une chance sur six de crever bordel !! Tu vas comprendre merde !
-Non, c'est Walker. Il va vous tuer si vous tirez sur vous.
-Je n’ai qu’une chance sur six ! Une chance sur six bordel ! Regarde !
PAN !
La balle ressortit par la tempe du coté opposé. Le sang gicla. Dans un bruit sourd, il s'effondra sur le sol, inerte. Elle ne bougea pas pendant quelques instants. Comme si le temps s’était arrêté. Puis avalant des larmes, elle murmura :
-Vous n'avez... pas tourné le barillet... ah... ah…
Elle s'appuya sur ses bras et s’assit pour regarder le cadavre. Elle lui prit le Colt Walker de la main et le lécha langoureusement pour le nettoyer.
-Tu l'as… punis Walker... tu l'as punis..
Et, comme d’habitude, elle mit le canon dans sa bouche, avec sa main gauche mit dans le revolver une nouvelle munition de calibre .44 et fit tourner le barillet. Mais elle n’actionna pas la détente. Elle ôta lentement l’arme de sa bouche et susurra :
-Que dis-tu Walker ? Oui... oui c'est fini...il faut que je vérifie si tu m’aimes toujours… tu comprends ?.. Oui... Quoi ?.. Oui… C'est une bonne idée, faisons-le.
Elle écarta douloureusement ses jambes, s'enfonça dans le sexe le canon et se masturba avec. Elle jouit durant plusieurs minutes, puis, au moment de l'orgasme, pressa la détente.
Clic.
-.... Ah... ah... tu m’aimes toujours...
Enfin, elle rapprocha l’arme de son visage, la lécha et chuchota :
-Dis donc… Ça ne s’arrange pas tes problèmes d'éjaculation, hein Walker ?
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Kev0110 - No Secret Girl
Comments:
1
Lyryana
[2009-01-06 06:14:02 +0000 UTC]
J'adooooooooore cette histoire !
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