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Description
Il y a beaucoup de mendiants à Casablanca. Quoique, réflexion faite, pas tellement plus
que dans certaines grandes villes européennes. Ce qui choque, c’est qu’il y beaucoup de personnes âgées, d'infirmes, d'aveugles et de femmes avec leurs enfants, immobiles dans les rues, qui vous demandent avec insistance de l’argent, mais ils ne parlent que l’arabe, ce qui rend la sensation de malaise encore plus forte.

Cette photo a été prise à bout de bras, je n'ai pas osé viser le vieillard quand je l'ai photographié. C'est toujours gênant de prendre un mendiant en photo: une sorte de voyeurisme dans sa misère, de manque de respect à la personne. Je l’ai toutefois prise car je pense aussi qu’il est important de témoigner de la réalité, non pas seulement des beaux palmiers et des situations pittoresques, mais aussi de la misère existante.

J'aime bien cette photo, son esthétique et son message : J’aime le vieillard avec sa canne, sa djellaba et son chapeau adossé au mur qui garde toute sa dignité, mais dont posture semble indiquer le désespoir et le dénuement, dénuement évoqué aussi par le lieu désert ou il s’est installé.
J’aime le contraste avec l'ombre quelque peu floue d'un passant qui semble être passé devant s'en se soucier, et qui je ne sais pourquoi me semble riche...

Description
Il y a beaucoup de mendiants à Casablanca. Quoique, réflexion faite, pas tellement plus
que dans certaines grandes villes européennes. Ce qui choque, c’est qu’il y beaucoup de personnes âgées, d'infirmes, d'aveugles et de femmes avec leurs enfants, immobiles dans les rues, qui vous demandent avec insistance de l’argent, mais ils ne parlent que l’arabe, ce qui rend la sensation de malaise encore plus forte.

Cette photo a été prise à bout de bras, je n'ai pas osé viser le vieillard quand je l'ai photographié. C'est toujours gênant de prendre un mendiant en photo: une sorte de voyeurisme dans sa misère, de manque de respect à la personne. Je l’ai toutefois prise car je pense aussi qu’il est important de témoigner de la réalité, non pas seulement des beaux palmiers et des situations pittoresques, mais aussi de la misère existante.

J'aime bien cette photo, son esthétique et son message : J’aime le vieillard avec sa canne, sa djellaba et son chapeau adossé au mur qui garde toute sa dignité, mais dont posture semble indiquer le désespoir et le dénuement, dénuement évoqué aussi par le lieu désert ou il s’est installé.
J’aime le contraste avec l'ombre quelque peu floue d'un passant qui semble être passé devant s'en se soucier, et qui je ne sais pourquoi me semble riche...