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Description
Église de la Purification-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie
445, rue Notre-Dame est, Repentigny, Québec, J6A 2T3, Canada

(English text following)

C'est en 1670, dans la future paroisse de Notre-Dame-de-l'Assomption-de-Repentigny (qui deviendra plus tard Purification-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie), qu'on érige une petite chapelle en bois. Le gouverneur Francois de Callière établit, dès 1702, le site de la future église au centre de la seigneurie, près du fleuve. L'église en bois servira de base à la nouvelle église de pierre. Selon une pratique courante, l'église sera construite parallèle au fleuve. Les travaux de construction de l’Église de la Purification, première église en pierre de la seigneurie de Repentigny, débutent en 1723 et sont terminés en seulement deux ans, ce qui représente un délai assez court pour l’époque (il existait auparavant une église en bois).

Les bâtisseurs choisissent un plan en croix latine terminé par une abside à cinq pans coupés, selon une pratique très courante en France qui consiste à rythmer de cette façon la surface murale et le chevet. Pourtant, au Québec, une seule église, celle de Neuville est construite sur le même plan.

Mais pendant plus de 20 ans, l’église ne possède pas de décoration intérieure et c’est en 1747 qu’Antoine Cirier sculpte les deux retables et les tabernacles des chapelles latérales de l’église.
Le retable principal, par contre, n’est réalisé qu’en 1761 par Philippe Liébert et Vincent Lenoir. Cependant, c’est l’élève de maître Liébert, Louis-Amable Quévillon qui achèvera le décor en 1817, réalisant la voûte.

L’église a été modifiée et agrandie au cours du XIX et du XXe siècles. Une façade plus harmonieuse, inspirée de la façade de l’église de Notre-Dame de Montréal, a été érigée en 1823. En 1849, l'église, remise au goût du jour, voit sa façade se flanquer de deux tours, chacune surmontée d'un clocher à une lanterne.

Le 12 octobre 1984, un incendie a endommagé l’intérieur du bâtiment, mais on a pu sauver la plus grande partie des éléments du décor ancien. Malheureusement, la voûte a été complètement détruite, ainsi que les fresques sur les colonnes de la nef et les boiseries du choeur. Les travaux de restauration dureront quatre ans et permettront au maître-autel, dont le tabernacle, première oeuvre majeure de Liébert, repose sur le tombeau dit "à la romaine" de Louis-Amable Quévillon, de se refaire une beauté. Malgré les ravages de l’incendie, l’église de Repentigny demeure l’une des plus belles du diocèse de Montréal. Elle a été classée monument historique en 1978.

En 1993, le tableau Présentation de Jésus au Temple, oeuvre de l’artiste-peintre Pierre Lussier, de Saint-Michel-de-Bellechasse, a été installé au-dessus du maître-autel et béni. En 1994, deux verrières représentant l’Annonciation, oeuvre de Marcel Chabot, artiste-peintre de Montréal, ont été placées dans les fenêtres du sanctuaire.

L’orgue créé par Guilbault-Thérien de Saint-Hyacinthe est installé dans l’église depuis avril 1989. Son buffet est en peuplier blanc et a été construit par l’architecte Claude Beaulieu et le sculpteur Roger Dallaire. La console de l’orgue est en cerisier.

Valeur patrimoniale

L'église de la Purification-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie, classée monument historique, est un lieu de culte de tradition catholique érigé de 1723 à 1725 et agrandi de 1850 à 1852. Le plan de cet édifice en pierre est composé d'une nef rectangulaire à trois vaisseaux et d'un choeur plus étroit terminé par une abside polygonale à cinq côtés. D'inspiration néoclassique, sa façade monumentale présente un corps central couronné d'un pignon et flanqué de deux tours légèrement en saillie surmontées d'un clocher à une lanterne. Une sacristie en pierre est greffée à l'abside dans le prolongement du choeur. De plan rectangulaire à un étage, elle est coiffée d'un toit à deux versants droits. L'église est implantée sur un terrain paysager. Elle domine un ensemble composé du presbytère, d'un calvaire, d'un monument au Christ-Roi ainsi que d'un vaste cimetière comprenant un enclos, un charnier et une grotte. Elle est située près du fleuve Saint-Laurent, dans la ville de Repentigny.

Cinq oeuvres d'art de cette église ont été classées.

La valeur patrimoniale de l'église de la Purification-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie repose sur la représentativité de son évolution architecturale. Le lieu de culte témoigne de transformations courantes ayant pour but d'adapter les églises catholiques aux besoins de la paroisse et de les mettre au goût du jour. Cette église, érigée de 1723 à 1725, est la plus ancienne du diocèse de Montréal et l'une des plus anciennes du Québec. De 1850 à 1852, elle est l'objet d'importantes modifications. La nef est allongée vers l'ouest et une nouvelle façade est élevée. Au même moment, les longs-pans sont reconstruits dans l'alignement des tours-clochers et du transept, permettant d'élargir la nef et d'aménager des collatéraux. Ces transformations sont fréquemment observées sur des églises qui présentent un plan en croix latine à partir de la fin du XVIIIe siècle. La façade est typique des façades-écrans monumentales par ses cinq travées, ses deux tours surmontées d'un clocher et ses ouvertures distribuées régulièrement. L'église de la Purification-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie rappelle ainsi l'évolution architecturale qui caractérise plusieurs églises du Québec des XVIIIe et XIXe siècles. De plus, elle présente une abside polygonale, un élément commun sur les églises érigées au Régime français, mais dont il demeure peu d'exemples.

La valeur patrimoniale de l'église repose aussi sur l'intérêt de son décor intérieur. Ce décor regroupe plusieurs éléments exceptionnels qui témoignent de l'art religieux du XVIIIe et du début du XIXe siècle. Le maître-autel, richement orné, comprend un tabernacle qui compte parmi les premières oeuvres importantes du sculpteur Philippe Liébert (1733-1804). Réalisé en 1761 et 1762, ce tabernacle a probablement été exécuté d'après les plans d'Antoine Cirier (1718-1798) et représente le seul témoignage de l'art de ce dernier. Le tombeau à la romaine sur lequel il repose a été sculpté et marbré en 1808 par un artiste de l'atelier des Écores. Par sa riche ornementation et sa polychromie, il illustre la tradition ornemaniste de cet atelier. Les autels latéraux, fabriqués entre 1782 et 1808 par un sculpteur inconnu, se distinguent également par l'abondance de leurs ornements. Par ailleurs, l'église comprend une voûte en arc-de-cloître, un élément assez rare dans les églises au Québec. La lampe du sanctuaire, une oeuvre de 1788 de l'orfèvre Laurent Amiot (1764-1839), constitue une pièce exceptionnelle.

La valeur patrimoniale de l'église repose également sur son importance dans le paysage. Composantes distinctives du paysage québécois, les églises forment des points de repères qui signalent la présence de la paroisse. Située le long d'une artère principale, parallèle au fleuve Saint-Laurent, celle de la Purification-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie domine un ensemble religieux composé du presbytère, d'un calvaire, d'un monument au Christ-Roi ainsi que d'un vaste cimetière comprenant un enclos, un charnier et une grotte.

Source : Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine du Québec, 2007.

Les éléments caractéristiques de l'église liés à son intérêt architectural comprennent, notamment :
le volume, dont le plan composé d'une nef rectangulaire à trois vaisseaux et d'un choeur plus étroit terminé par une abside polygonale à cinq côtés, le toit à deux versants légèrement retroussés et la sacristie greffée à l'abside dans le prolongement du choeur;
les matériaux, dont la maçonnerie de moellons, certains détails architecturaux en pierre de taille, la couverture en tôle à baguettes de l'église et la couverture en tôle à la canadienne de la sacristie;
les composantes de la façade-écran, dont le corps central à pignon percé d'un oculus, les deux tours surmontées d'un clocher à une lanterne, les ouvertures distribuées régulièrement, les fenêtres cintrées en bois, les oculus en bois ainsi que les chambranles et les chaînes d'angle en pierre de taille;
les composantes des longs-pans et du choeur, dont les fenêtres cintrées ainsi que les chambranles et les chaînes d'angle en pierre de taille;
les composantes de la sacristie de plan rectangulaire à un étage, dont le toit à deux versants légèrement retroussés, les ouvertures rectangulaires ainsi que les chambranles en pierre de taille.

Les éléments caractéristiques de l'église liés à l'intérêt de son intérieur comprennent, notamment :
le décor architectural, dont la fausse voûte en arc-de-cloître et en cul-de-four du vaisseau central et du choeur, les plafonds à caissons des collatéraux, le retable en arc de triomphe d'ordre corinthien du choeur, les pilastres corinthiens du choeur supportant un entablement se prolongeant dans la nef, les piliers corinthiens séparant le vaisseau central des collatéraux ainsi que la tribune arrière;
le mobilier liturgique, dont le maître-autel et les autels latéraux (composés d'un tombeau à la romaine peint de marbrures et d'un tabernacle doré à la feuille), l'ambon ainsi que la table de communion;
l'ornementation abondante du décor architectural et du mobilier liturgique;
la lampe du sanctuaire.

Les éléments caractéristiques de l'église liés à son importance dans le paysage comprennent, notamment :
sa situation le long d'une artère principale, parallèle au fleuve Saint-Laurent, dans un ensemble religieux composé du presbytère, d'un calvaire, d'un monument au Christ-Roi ainsi que d'un vaste cimetière comprenant un enclos, un charnier et une grotte.

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It was in 1670, in the future parish of "Notre-Dame-de-l'Assomption-de-Repentigny" (which later became "Purification-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie"), who erected a small wooden chapel. The Governor Francois de Callière shall, upon 1702, the site of the future church in the center of the seigneurie, near the river. The wooden church as a basis for the new stone church. According to common practice, the church will be built parallel to the river. Construction of the Church of the Purification, the first stone church of the seigneurie of Repentigny, began in 1723 and completed in just two years, representing a fairly short lag for the time.

The builders chose a Latin cross plan completed by a five-sided apse cut, according to a very common practice in France which is to punctuate this way the wall surface and the bedside. However, in Quebec, only one church, the one in Neuville is built on the same plane.

But for over 20 years, the church has no interior decoration and it is in 1747 that Antoine Cirier sculpts the two altars and tabernacles of the lateral chapels of the church. The altarpiece, by cons, is made in 1761 by Philippe Liébert and Vincent Lenoir. However, it is the student of master Liebert, Louis-Amable Quevillon who will complete the scene in 1817, making the vault.

The church was modified and extended during the nineteenth and twentieth centuries. A more harmonious facade, inspired by the facade of the church of Notre-Dame de Montreal, was erected in 1823. In 1849, the church, given to the style of the day, saw its facade flanking two towers, each surmounted by a belfry with a lantern.

On 12 October 1984, a fire damaged the building, but there could save most of the elements of the old decor. Unfortunately, the roof was completely destroyed, and the murals on the columns of the nave and choir of the woodwork. The restoration work will last four years and will allow the high altar, the tabernacle, the first major work of Liebert, based on the tomb says "the Roman" Louis-Amable Quevillon, of a facelift. Despite the ravages of fire, the church of Repentigny remains one of the most beautiful of the Diocese of Montreal. It was an historic monument in 1978.

In 1993, the paint "Présentation de Jésus au Temple", the work of the painter Pierre Lussier, of Saint-Michel-de-Bellechasse, was installed above the altar and blessed. In 1994, two windows depicting the Annunciation, designed by Marcel Chabot, a painter artist from Montreal, were placed in the windows of the sanctuary.

The organ created by Guilbault-Thérien of Saint-Hyacinthe is installed in the church since April 1989. Its buffet is white poplar and was built by architect Claude Beaulieu and sculptor Roger Dallaire. The console of the organ is in cherry wood.

Heritage value

The Church of the "Purification-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie", listed as "Monument Historique", is a place of worship of Catholic tradition built from 1723 to 1725 and expanded from 1850 to 1852. The plan of this stone building is composed of a rectangular nave with three aisles and a choir closer ended with a five-sided polygonal apse. In neoclassical monumental façade has a central body crowned with a gable and flanked by two slightly projecting towers topped by a lantern tower. A stone sacristy is grafted to the apse in the wake of the choir. Of a rectangular floor plan, it is capped with a gable roof rights. The church is located on a landscaped lot. It dominates a set composed of the presbytery, a Calvary, a monument to "Christ-Roi" and a large cemetery containing a pen, a charnel house and a cave. It is located near the Saint-Laurent River, in the city of Repentigny.

Five works of art of this church have been classified.

The heritage value of the Church of the "Purification-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie" is based on the representativeness of its architectural development. The place of worship reflects the current transformations aimed at Catholic churches adapt to the needs of the parish and put them up to date. This church, built from 1723 to 1725, is the oldest in the diocese of Montreal and one of the oldest in Quebec. From 1850 to 1852, she underwent major changes. The nave was extended westwards and a new facade is high. Meanwhile, long-sections are reconstructed in the alignment of bell towers and transepts, the nave to expand and develop collaterals. These changes are commonly seen on churches that have a Latin cross from the late eighteenth century. The facade is typical of monumental facades, screens its five bays, two towers surmounted by a belfry openings and distributed regularly. The Church of the "Purification-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie" and recalls the architectural evolution that characterizes many churches in Quebec in the eighteenth and nineteenth centuries. Moreover, it has a polygonal apse, a common element of the churches built in the French regime, but he still few examples.

The heritage value of the church is also based on the interests of its interior. This scenery includes several special items that reflect the religious art of the eighteenth and early nineteenth century. The high altar, richly decorated, includes a tabernacle that is among the first important works of sculptor Philip Liebert (1733-1804). Made in 1761 and 1762, the Tabernacle was probably executed according to plans Antoine Cirier (1718-1798) and is the only witness to the art of the latter. The tomb in the Roman on which it rests has been carved marble in 1808 by an artist's workshop "des Écores". By its rich ornamentation and its polychromy, it illustrates the tradition of this workshop decorator. The side altars, manufactured between 1782 and 1808 by an unknown sculptor, are also distinguished by the abundance of their ornaments. Moreover, the church has a vaulted arc of a cloister, a relatively rare element in churches in Quebec. The sanctuary lamp, a work of 1788 the goldsmith Laurent Amiot (1764-1839), is an exceptional piece.

The heritage value of the church is also based on its importance in the landscape. Distinctive components of the Quebec landscape, churches form landmarks that signal the presence of the parish. Located along a main street, parallel to the Saint-Laurent River, the one of the "Purification-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie" dominates a religious complex composed of the presbytery, a Calvary, a monument to "Christ-Roi" and a large cemetery containing a pen, a charnel house and a cave.

Source : Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine of Quebec, 2007.

Characteristic features of the church related to its architectural interest include the following:
The volume, the plan consists of a rectangular nave with three aisles and a chancel narrower ends in a polygonal apse with five sides, the gable roof slightly upturned and sacristy grafted to the apse in the extension the choir;
Materials, including stone masonry, architectural details in stone, the cover sheet to the church sticks and metal roofing to the sacristy of Canada;
The components of the front-screen, including the central gable pierced by an oculus, the two towers with a tower at a lantern, the openings regularly distributed, the arched windows in wood, wood and oculus the jambs and quoins of freestone;
The components of long-sections and the choir, whose arched windows and the jambs and quoins of freestone;
The components of the sacristy of a rectangular floor plan, with gable roof slightly upturned, the rectangular openings and jambs stone.

Characteristic features of the church related to the interests of its interior include the following:
The architectural decoration, whose false vault arc of a cloister and cul-de-four of the nave and choir, the coffered ceilings of the aisles, the altarpiece as a triumphal arch of the Corinthian order of the choir, the Corinthian pilasters supporting an entablature of the choir extending into the nave, the Corinthian pillars separating the nave and aisles of the rear gallery;
The liturgical furniture, including the high altar and side altars (composed of a tomb in the Roman painted marbling and a tabernacle of gold leaf), the pulpit and communion table;
Abundant ornamentation of architectural decoration and liturgical furniture;
The sanctuary lamp.

Characteristic features of the church related to its importance in the landscape include the following:
Its location along a main street, parallel to the Saint-Laurent River, in a religious compound of the presbytery, a Calvary, a monument to "Christ-Roi" as well as a vast cemetery includes an enclosure, a charnel house and a cave.

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Description
Église de la Purification-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie
445, rue Notre-Dame est, Repentigny, Québec, J6A 2T3, Canada

(English text following)

C'est en 1670, dans la future paroisse de Notre-Dame-de-l'Assomption-de-Repentigny (qui deviendra plus tard Purification-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie), qu'on érige une petite chapelle en bois. Le gouverneur Francois de Callière établit, dès 1702, le site de la future église au centre de la seigneurie, près du fleuve. L'église en bois servira de base à la nouvelle église de pierre. Selon une pratique courante, l'église sera construite parallèle au fleuve. Les travaux de construction de l’Église de la Purification, première église en pierre de la seigneurie de Repentigny, débutent en 1723 et sont terminés en seulement deux ans, ce qui représente un délai assez court pour l’époque (il existait auparavant une église en bois).

Les bâtisseurs choisissent un plan en croix latine terminé par une abside à cinq pans coupés, selon une pratique très courante en France qui consiste à rythmer de cette façon la surface murale et le chevet. Pourtant, au Québec, une seule église, celle de Neuville est construite sur le même plan.

Mais pendant plus de 20 ans, l’église ne possède pas de décoration intérieure et c’est en 1747 qu’Antoine Cirier sculpte les deux retables et les tabernacles des chapelles latérales de l’église.
Le retable principal, par contre, n’est réalisé qu’en 1761 par Philippe Liébert et Vincent Lenoir. Cependant, c’est l’élève de maître Liébert, Louis-Amable Quévillon qui achèvera le décor en 1817, réalisant la voûte.

L’église a été modifiée et agrandie au cours du XIX et du XXe siècles. Une façade plus harmonieuse, inspirée de la façade de l’église de Notre-Dame de Montréal, a été érigée en 1823. En 1849, l'église, remise au goût du jour, voit sa façade se flanquer de deux tours, chacune surmontée d'un clocher à une lanterne.

Le 12 octobre 1984, un incendie a endommagé l’intérieur du bâtiment, mais on a pu sauver la plus grande partie des éléments du décor ancien. Malheureusement, la voûte a été complètement détruite, ainsi que les fresques sur les colonnes de la nef et les boiseries du choeur. Les travaux de restauration dureront quatre ans et permettront au maître-autel, dont le tabernacle, première oeuvre majeure de Liébert, repose sur le tombeau dit "à la romaine" de Louis-Amable Quévillon, de se refaire une beauté. Malgré les ravages de l’incendie, l’église de Repentigny demeure l’une des plus belles du diocèse de Montréal. Elle a été classée monument historique en 1978.

En 1993, le tableau Présentation de Jésus au Temple, oeuvre de l’artiste-peintre Pierre Lussier, de Saint-Michel-de-Bellechasse, a été installé au-dessus du maître-autel et béni. En 1994, deux verrières représentant l’Annonciation, oeuvre de Marcel Chabot, artiste-peintre de Montréal, ont été placées dans les fenêtres du sanctuaire.

L’orgue créé par Guilbault-Thérien de Saint-Hyacinthe est installé dans l’église depuis avril 1989. Son buffet est en peuplier blanc et a été construit par l’architecte Claude Beaulieu et le sculpteur Roger Dallaire. La console de l’orgue est en cerisier.

Valeur patrimoniale

L'église de la Purification-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie, classée monument historique, est un lieu de culte de tradition catholique érigé de 1723 à 1725 et agrandi de 1850 à 1852. Le plan de cet édifice en pierre est composé d'une nef rectangulaire à trois vaisseaux et d'un choeur plus étroit terminé par une abside polygonale à cinq côtés. D'inspiration néoclassique, sa façade monumentale présente un corps central couronné d'un pignon et flanqué de deux tours légèrement en saillie surmontées d'un clocher à une lanterne. Une sacristie en pierre est greffée à l'abside dans le prolongement du choeur. De plan rectangulaire à un étage, elle est coiffée d'un toit à deux versants droits. L'église est implantée sur un terrain paysager. Elle domine un ensemble composé du presbytère, d'un calvaire, d'un monument au Christ-Roi ainsi que d'un vaste cimetière comprenant un enclos, un charnier et une grotte. Elle est située près du fleuve Saint-Laurent, dans la ville de Repentigny.

Cinq oeuvres d'art de cette église ont été classées.

La valeur patrimoniale de l'église de la Purification-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie repose sur la représentativité de son évolution architecturale. Le lieu de culte témoigne de transformations courantes ayant pour but d'adapter les églises catholiques aux besoins de la paroisse et de les mettre au goût du jour. Cette église, érigée de 1723 à 1725, est la plus ancienne du diocèse de Montréal et l'une des plus anciennes du Québec. De 1850 à 1852, elle est l'objet d'importantes modifications. La nef est allongée vers l'ouest et une nouvelle façade est élevée. Au même moment, les longs-pans sont reconstruits dans l'alignement des tours-clochers et du transept, permettant d'élargir la nef et d'aménager des collatéraux. Ces transformations sont fréquemment observées sur des églises qui présentent un plan en croix latine à partir de la fin du XVIIIe siècle. La façade est typique des façades-écrans monumentales par ses cinq travées, ses deux tours surmontées d'un clocher et ses ouvertures distribuées régulièrement. L'église de la Purification-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie rappelle ainsi l'évolution architecturale qui caractérise plusieurs églises du Québec des XVIIIe et XIXe siècles. De plus, elle présente une abside polygonale, un élément commun sur les églises érigées au Régime français, mais dont il demeure peu d'exemples.

La valeur patrimoniale de l'église repose aussi sur l'intérêt de son décor intérieur. Ce décor regroupe plusieurs éléments exceptionnels qui témoignent de l'art religieux du XVIIIe et du début du XIXe siècle. Le maître-autel, richement orné, comprend un tabernacle qui compte parmi les premières oeuvres importantes du sculpteur Philippe Liébert (1733-1804). Réalisé en 1761 et 1762, ce tabernacle a probablement été exécuté d'après les plans d'Antoine Cirier (1718-1798) et représente le seul témoignage de l'art de ce dernier. Le tombeau à la romaine sur lequel il repose a été sculpté et marbré en 1808 par un artiste de l'atelier des Écores. Par sa riche ornementation et sa polychromie, il illustre la tradition ornemaniste de cet atelier. Les autels latéraux, fabriqués entre 1782 et 1808 par un sculpteur inconnu, se distinguent également par l'abondance de leurs ornements. Par ailleurs, l'église comprend une voûte en arc-de-cloître, un élément assez rare dans les églises au Québec. La lampe du sanctuaire, une oeuvre de 1788 de l'orfèvre Laurent Amiot (1764-1839), constitue une pièce exceptionnelle.

La valeur patrimoniale de l'église repose également sur son importance dans le paysage. Composantes distinctives du paysage québécois, les églises forment des points de repères qui signalent la présence de la paroisse. Située le long d'une artère principale, parallèle au fleuve Saint-Laurent, celle de la Purification-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie domine un ensemble religieux composé du presbytère, d'un calvaire, d'un monument au Christ-Roi ainsi que d'un vaste cimetière comprenant un enclos, un charnier et une grotte.

Source : Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine du Québec, 2007.

Les éléments caractéristiques de l'église liés à son intérêt architectural comprennent, notamment :
le volume, dont le plan composé d'une nef rectangulaire à trois vaisseaux et d'un choeur plus étroit terminé par une abside polygonale à cinq côtés, le toit à deux versants légèrement retroussés et la sacristie greffée à l'abside dans le prolongement du choeur;
les matériaux, dont la maçonnerie de moellons, certains détails architecturaux en pierre de taille, la couverture en tôle à baguettes de l'église et la couverture en tôle à la canadienne de la sacristie;
les composantes de la façade-écran, dont le corps central à pignon percé d'un oculus, les deux tours surmontées d'un clocher à une lanterne, les ouvertures distribuées régulièrement, les fenêtres cintrées en bois, les oculus en bois ainsi que les chambranles et les chaînes d'angle en pierre de taille;
les composantes des longs-pans et du choeur, dont les fenêtres cintrées ainsi que les chambranles et les chaînes d'angle en pierre de taille;
les composantes de la sacristie de plan rectangulaire à un étage, dont le toit à deux versants légèrement retroussés, les ouvertures rectangulaires ainsi que les chambranles en pierre de taille.

Les éléments caractéristiques de l'église liés à l'intérêt de son intérieur comprennent, notamment :
le décor architectural, dont la fausse voûte en arc-de-cloître et en cul-de-four du vaisseau central et du choeur, les plafonds à caissons des collatéraux, le retable en arc de triomphe d'ordre corinthien du choeur, les pilastres corinthiens du choeur supportant un entablement se prolongeant dans la nef, les piliers corinthiens séparant le vaisseau central des collatéraux ainsi que la tribune arrière;
le mobilier liturgique, dont le maître-autel et les autels latéraux (composés d'un tombeau à la romaine peint de marbrures et d'un tabernacle doré à la feuille), l'ambon ainsi que la table de communion;
l'ornementation abondante du décor architectural et du mobilier liturgique;
la lampe du sanctuaire.

Les éléments caractéristiques de l'église liés à son importance dans le paysage comprennent, notamment :
sa situation le long d'une artère principale, parallèle au fleuve Saint-Laurent, dans un ensemble religieux composé du presbytère, d'un calvaire, d'un monument au Christ-Roi ainsi que d'un vaste cimetière comprenant un enclos, un charnier et une grotte.

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It was in 1670, in the future parish of "Notre-Dame-de-l'Assomption-de-Repentigny" (which later became "Purification-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie"), who erected a small wooden chapel. The Governor Francois de Callière shall, upon 1702, the site of the future church in the center of the seigneurie, near the river. The wooden church as a basis for the new stone church. According to common practice, the church will be built parallel to the river. Construction of the Church of the Purification, the first stone church of the seigneurie of Repentigny, began in 1723 and completed in just two years, representing a fairly short lag for the time.

The builders chose a Latin cross plan completed by a five-sided apse cut, according to a very common practice in France which is to punctuate this way the wall surface and the bedside. However, in Quebec, only one church, the one in Neuville is built on the same plane.

But for over 20 years, the church has no interior decoration and it is in 1747 that Antoine Cirier sculpts the two altars and tabernacles of the lateral chapels of the church. The altarpiece, by cons, is made in 1761 by Philippe Liébert and Vincent Lenoir. However, it is the student of master Liebert, Louis-Amable Quevillon who will complete the scene in 1817, making the vault.

The church was modified and extended during the nineteenth and twentieth centuries. A more harmonious facade, inspired by the facade of the church of Notre-Dame de Montreal, was erected in 1823. In 1849, the church, given to the style of the day, saw its facade flanking two towers, each surmounted by a belfry with a lantern.

On 12 October 1984, a fire damaged the building, but there could save most of the elements of the old decor. Unfortunately, the roof was completely destroyed, and the murals on the columns of the nave and choir of the woodwork. The restoration work will last four years and will allow the high altar, the tabernacle, the first major work of Liebert, based on the tomb says "the Roman" Louis-Amable Quevillon, of a facelift. Despite the ravages of fire, the church of Repentigny remains one of the most beautiful of the Diocese of Montreal. It was an historic monument in 1978.

In 1993, the paint "Présentation de Jésus au Temple", the work of the painter Pierre Lussier, of Saint-Michel-de-Bellechasse, was installed above the altar and blessed. In 1994, two windows depicting the Annunciation, designed by Marcel Chabot, a painter artist from Montreal, were placed in the windows of the sanctuary.

The organ created by Guilbault-Thérien of Saint-Hyacinthe is installed in the church since April 1989. Its buffet is white poplar and was built by architect Claude Beaulieu and sculptor Roger Dallaire. The console of the organ is in cherry wood.

Heritage value

The Church of the "Purification-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie", listed as "Monument Historique", is a place of worship of Catholic tradition built from 1723 to 1725 and expanded from 1850 to 1852. The plan of this stone building is composed of a rectangular nave with three aisles and a choir closer ended with a five-sided polygonal apse. In neoclassical monumental façade has a central body crowned with a gable and flanked by two slightly projecting towers topped by a lantern tower. A stone sacristy is grafted to the apse in the wake of the choir. Of a rectangular floor plan, it is capped with a gable roof rights. The church is located on a landscaped lot. It dominates a set composed of the presbytery, a Calvary, a monument to "Christ-Roi" and a large cemetery containing a pen, a charnel house and a cave. It is located near the Saint-Laurent River, in the city of Repentigny.

Five works of art of this church have been classified.

The heritage value of the Church of the "Purification-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie" is based on the representativeness of its architectural development. The place of worship reflects the current transformations aimed at Catholic churches adapt to the needs of the parish and put them up to date. This church, built from 1723 to 1725, is the oldest in the diocese of Montreal and one of the oldest in Quebec. From 1850 to 1852, she underwent major changes. The nave was extended westwards and a new facade is high. Meanwhile, long-sections are reconstructed in the alignment of bell towers and transepts, the nave to expand and develop collaterals. These changes are commonly seen on churches that have a Latin cross from the late eighteenth century. The facade is typical of monumental facades, screens its five bays, two towers surmounted by a belfry openings and distributed regularly. The Church of the "Purification-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie" and recalls the architectural evolution that characterizes many churches in Quebec in the eighteenth and nineteenth centuries. Moreover, it has a polygonal apse, a common element of the churches built in the French regime, but he still few examples.

The heritage value of the church is also based on the interests of its interior. This scenery includes several special items that reflect the religious art of the eighteenth and early nineteenth century. The high altar, richly decorated, includes a tabernacle that is among the first important works of sculptor Philip Liebert (1733-1804). Made in 1761 and 1762, the Tabernacle was probably executed according to plans Antoine Cirier (1718-1798) and is the only witness to the art of the latter. The tomb in the Roman on which it rests has been carved marble in 1808 by an artist's workshop "des Écores". By its rich ornamentation and its polychromy, it illustrates the tradition of this workshop decorator. The side altars, manufactured between 1782 and 1808 by an unknown sculptor, are also distinguished by the abundance of their ornaments. Moreover, the church has a vaulted arc of a cloister, a relatively rare element in churches in Quebec. The sanctuary lamp, a work of 1788 the goldsmith Laurent Amiot (1764-1839), is an exceptional piece.

The heritage value of the church is also based on its importance in the landscape. Distinctive components of the Quebec landscape, churches form landmarks that signal the presence of the parish. Located along a main street, parallel to the Saint-Laurent River, the one of the "Purification-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie" dominates a religious complex composed of the presbytery, a Calvary, a monument to "Christ-Roi" and a large cemetery containing a pen, a charnel house and a cave.

Source : Ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine of Quebec, 2007.

Characteristic features of the church related to its architectural interest include the following:
The volume, the plan consists of a rectangular nave with three aisles and a chancel narrower ends in a polygonal apse with five sides, the gable roof slightly upturned and sacristy grafted to the apse in the extension the choir;
Materials, including stone masonry, architectural details in stone, the cover sheet to the church sticks and metal roofing to the sacristy of Canada;
The components of the front-screen, including the central gable pierced by an oculus, the two towers with a tower at a lantern, the openings regularly distributed, the arched windows in wood, wood and oculus the jambs and quoins of freestone;
The components of long-sections and the choir, whose arched windows and the jambs and quoins of freestone;
The components of the sacristy of a rectangular floor plan, with gable roof slightly upturned, the rectangular openings and jambs stone.

Characteristic features of the church related to the interests of its interior include the following:
The architectural decoration, whose false vault arc of a cloister and cul-de-four of the nave and choir, the coffered ceilings of the aisles, the altarpiece as a triumphal arch of the Corinthian order of the choir, the Corinthian pilasters supporting an entablature of the choir extending into the nave, the Corinthian pillars separating the nave and aisles of the rear gallery;
The liturgical furniture, including the high altar and side altars (composed of a tomb in the Roman painted marbling and a tabernacle of gold leaf), the pulpit and communion table;
Abundant ornamentation of architectural decoration and liturgical furniture;
The sanctuary lamp.

Characteristic features of the church related to its importance in the landscape include the following:
Its location along a main street, parallel to the Saint-Laurent River, in a religious compound of the presbytery, a Calvary, a monument to "Christ-Roi" as well as a vast cemetery includes an enclosure, a charnel house and a cave.

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