HOME | DD

Description
a new (night) collaboration with Julien...

Le Moja peut-il être amoureux ?

Raisonnablement nous pouvons répondre par la négative et nous allons vous le démontrer.

Rappelons d’abord à son éminence, qu’en l’état, nous ne connaissons que très imparfaitement l’anatomie du Moja ainsi que les différentes combinaisons chimiques qui le structurent. Nous ne pouvons donc nous appuyer sur les théories, pourtant astucieuses mais infondées, des frères Gröellen. Ceux-ci, pour rappel, avaient ébranlé le monde scientifique de ce début du siècle en affirmant que l’activité cérébrale impétueuse des Mojas – appelée par eux « Logorrhée synaptique » - résultait d’un taux anormalement élevé de Magnésium et de sulfate de sodium dans les tissus méningés, et que cette « Logorrhée synaptique » était la cause du caractère imprévisible de la race Moja. Il concluait leur propos par cette idée fort simple que nous citerons ici :

« Il est sage de penser qu’en rétablissant graduellement le dosage sérique de ces électrolytes spécifiques, alors nous leur redonnerons ce sens civique qui leur fait tant défaut ».

Ceci étant écrit, nous soulignerons une nouvelle fois avant de poursuivre que ces théories ne peuvent être tenues pour vérité scientifique, l’expérience en ce domaine manque cruellement pour en étayer une quelconque véracité. Nous rappelons à son éminence, qu’à ce jour, aucune autopsie digne de ce nom n’a pu être menée selon les règles de l’art. Le Moja une fois trépassé se décomposant à une vitesse bien folle, que nul n’a su freiner. Il est donc faux d’affirmer que le Moja par une règle générale est composé de Magnésium et sulfate de sodium à l’excès. D’autant que l’on peut raisonnablement penser que la chair précocement putréfiée possède des propriétés qui ne sont pas celles du Moja en vigoureuse santé.

Ainsi donc nous balayons la « Logorrhée synaptique » d’un revers de logique pour en venir à notre implacable démonstration, elle s’appuiera sur la haute science sociologique et non sur le labyrinthe atomique. D’aucun nous contredira à ce sujet, nous connaissons fort bien les us-coutumes et humeurs de ces fameux Mojas. Et pour s’en rapprocher un peu plus encore, nous les lorgnerons par le prisme de la grande étude sociologique du professeur Besombes qui caractérisait le règne vivant selon l’usage qu’il faisait de sa propre liberté. Les romantiques de tout bord affirment naïvement que le Moja, par sa suprême liberté, est une créature douée de ces sentiments amoureux que nous étudions ici. Reprenons à rebrousse poils cette idée saugrenue et déroulons à présent pour son éminence notre démonstration finale. Comme le professeur Besombes, nous pensons que l’amour est le propre de la civilisation et que la civilisation caractérise celles et ceux qui au fil des siècles ont su dompter leur liberté, pour la canaliser et la réduire à sa plus simple expression. Ainsi, l’être humain apparait comme l’unique être amoureux et civilisé, car en bâtissant des lois et des règles de vie, il a pu se rendre maître de ses instincts primaires et vivre avec plénitude ce sentiment amoureux, laissant la bestialité à ses lointains ancêtres. Les Mojas, quant à eux, dans leur turbulence anarchique, incontrôlable et immuable, ont donné la preuve formelle que leur branche se confond avec celle des animaux de tout bord et qu’ils restent donc, et ce de manière irrévocable, dénués d’amour.

Par conséquent, nous pensons avoir satisfait aux désirs de son éminence… pas de sérénade, ni Roméo, ni Juliette chez les Mojas. Ceci peut être inscrit comme vérité dans la constitution.

Très servilement.

Par la voix de son doyen - Le corps professoral des hautes études

Story: Bwiti
Shoot: Bwiti
original:

C4D
Photoshop

もじゃもじゃ
Moja Moja©, or the origins of Little Monsters ...

Moja Moja is a Japanese onomatopoeia: a ball of hair that makes you want to fiddle with your fingers ...

thanks to see the series : Little Monsters©
and DA Portfolio: [link]
and a better vision of themselves: [link]

CopyrightDepot.com00046402

Description
a new (night) collaboration with Julien...

Le Moja peut-il être amoureux ?

Raisonnablement nous pouvons répondre par la négative et nous allons vous le démontrer.

Rappelons d’abord à son éminence, qu’en l’état, nous ne connaissons que très imparfaitement l’anatomie du Moja ainsi que les différentes combinaisons chimiques qui le structurent. Nous ne pouvons donc nous appuyer sur les théories, pourtant astucieuses mais infondées, des frères Gröellen. Ceux-ci, pour rappel, avaient ébranlé le monde scientifique de ce début du siècle en affirmant que l’activité cérébrale impétueuse des Mojas – appelée par eux « Logorrhée synaptique » - résultait d’un taux anormalement élevé de Magnésium et de sulfate de sodium dans les tissus méningés, et que cette « Logorrhée synaptique » était la cause du caractère imprévisible de la race Moja. Il concluait leur propos par cette idée fort simple que nous citerons ici :

« Il est sage de penser qu’en rétablissant graduellement le dosage sérique de ces électrolytes spécifiques, alors nous leur redonnerons ce sens civique qui leur fait tant défaut ».

Ceci étant écrit, nous soulignerons une nouvelle fois avant de poursuivre que ces théories ne peuvent être tenues pour vérité scientifique, l’expérience en ce domaine manque cruellement pour en étayer une quelconque véracité. Nous rappelons à son éminence, qu’à ce jour, aucune autopsie digne de ce nom n’a pu être menée selon les règles de l’art. Le Moja une fois trépassé se décomposant à une vitesse bien folle, que nul n’a su freiner. Il est donc faux d’affirmer que le Moja par une règle générale est composé de Magnésium et sulfate de sodium à l’excès. D’autant que l’on peut raisonnablement penser que la chair précocement putréfiée possède des propriétés qui ne sont pas celles du Moja en vigoureuse santé.

Ainsi donc nous balayons la « Logorrhée synaptique » d’un revers de logique pour en venir à notre implacable démonstration, elle s’appuiera sur la haute science sociologique et non sur le labyrinthe atomique. D’aucun nous contredira à ce sujet, nous connaissons fort bien les us-coutumes et humeurs de ces fameux Mojas. Et pour s’en rapprocher un peu plus encore, nous les lorgnerons par le prisme de la grande étude sociologique du professeur Besombes qui caractérisait le règne vivant selon l’usage qu’il faisait de sa propre liberté. Les romantiques de tout bord affirment naïvement que le Moja, par sa suprême liberté, est une créature douée de ces sentiments amoureux que nous étudions ici. Reprenons à rebrousse poils cette idée saugrenue et déroulons à présent pour son éminence notre démonstration finale. Comme le professeur Besombes, nous pensons que l’amour est le propre de la civilisation et que la civilisation caractérise celles et ceux qui au fil des siècles ont su dompter leur liberté, pour la canaliser et la réduire à sa plus simple expression. Ainsi, l’être humain apparait comme l’unique être amoureux et civilisé, car en bâtissant des lois et des règles de vie, il a pu se rendre maître de ses instincts primaires et vivre avec plénitude ce sentiment amoureux, laissant la bestialité à ses lointains ancêtres. Les Mojas, quant à eux, dans leur turbulence anarchique, incontrôlable et immuable, ont donné la preuve formelle que leur branche se confond avec celle des animaux de tout bord et qu’ils restent donc, et ce de manière irrévocable, dénués d’amour.

Par conséquent, nous pensons avoir satisfait aux désirs de son éminence… pas de sérénade, ni Roméo, ni Juliette chez les Mojas. Ceci peut être inscrit comme vérité dans la constitution.

Très servilement.

Par la voix de son doyen - Le corps professoral des hautes études

Story: Bwiti
Shoot: Bwiti
original:

C4D
Photoshop

もじゃもじゃ
Moja Moja©, or the origins of Little Monsters ...

Moja Moja is a Japanese onomatopoeia: a ball of hair that makes you want to fiddle with your fingers ...

thanks to see the series : Little Monsters©
and DA Portfolio: [link]
and a better vision of themselves: [link]

CopyrightDepot.com00046402