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Description
Inspiration de New Cross Gate en 2008, cartier sud de Londres.

Ce qu’on appelle « urban sprawl » ou l’expansion urbaine demande à de plus en plus à notre société d’engendrer des flux qui circulent entre la différente sphère sociale, ceci afin de pérenniser le système homo faber (l’homme qui fabrique) et celui de l’homo urbanus. Les réseaux servant à nous faire croître doivent être éclairés qu’ils soient virtuels, routiers, aériens, maritimes ou même spatials.

Toutes formes d’énergie alimentant les différents sphères de notre système qu’il soit utilitaire, scientifique, ludique ou artistique nécessitent une destruction de la nature. A chaque objet issu des villes, il y a une usine qui a fabriqué le pigment de la peinture de l’emballage, des colles qui sont fabriquées dans des cuves toxiques, du metal provenant de l’éviscération des carrières. Même une oeuvre littéraire ou graphique révolutionnaire qui serait une critique de notre société et compréhensibles pour tous nécessitera l’utilisation de l’engrenage industriel a un moment donné. Aucun de nos objets aussi neutre qu’il soit, ne demande pas à une usine de fabriquer un de ces composants aussi minime soit-il.

Pour commencer la série dans mon exposition, j’ai choisi de présenter le paradoxe du flux lumineux qui n’éclaire pas tant l’esprit humain sur sa condition qu’il lui obscurcie son environnement par une production à contre-sens. Symbolisés par l'usage de l’électricité, des curieux lampadaires néo-gothiques allumés à l’abandon à New Cross alimentent la création des conditions physiques, spatiales de ce no mans land, mais ils ne l’alimentent en rien les consciences dans quartiers de Londres. Une ambiance post-apocalyptique se dégage de la composition. Il ne reste que des insectes volant hypnotisés par les néons et la lourde présence d’une araignée en chasse. Mais sommes-nous plus éclairés que des moustiques évoutés par la lueur de nos lampes ou plus innocents qu’une araignée affamée?

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Inspiration de New Cross Gate en 2008, cartier sud de Londres.

Ce qu’on appelle « urban sprawl » ou l’expansion urbaine demande à de plus en plus à notre société d’engendrer des flux qui circulent entre la différente sphère sociale, ceci afin de pérenniser le système homo faber (l’homme qui fabrique) et celui de l’homo urbanus. Les réseaux servant à nous faire croître doivent être éclairés qu’ils soient virtuels, routiers, aériens, maritimes ou même spatials.

Toutes formes d’énergie alimentant les différents sphères de notre système qu’il soit utilitaire, scientifique, ludique ou artistique nécessitent une destruction de la nature. A chaque objet issu des villes, il y a une usine qui a fabriqué le pigment de la peinture de l’emballage, des colles qui sont fabriquées dans des cuves toxiques, du metal provenant de l’éviscération des carrières. Même une oeuvre littéraire ou graphique révolutionnaire qui serait une critique de notre société et compréhensibles pour tous nécessitera l’utilisation de l’engrenage industriel a un moment donné. Aucun de nos objets aussi neutre qu’il soit, ne demande pas à une usine de fabriquer un de ces composants aussi minime soit-il.

Pour commencer la série dans mon exposition, j’ai choisi de présenter le paradoxe du flux lumineux qui n’éclaire pas tant l’esprit humain sur sa condition qu’il lui obscurcie son environnement par une production à contre-sens. Symbolisés par l'usage de l’électricité, des curieux lampadaires néo-gothiques allumés à l’abandon à New Cross alimentent la création des conditions physiques, spatiales de ce no mans land, mais ils ne l’alimentent en rien les consciences dans quartiers de Londres. Une ambiance post-apocalyptique se dégage de la composition. Il ne reste que des insectes volant hypnotisés par les néons et la lourde présence d’une araignée en chasse. Mais sommes-nous plus éclairés que des moustiques évoutés par la lueur de nos lampes ou plus innocents qu’une araignée affamée?