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Description
Araignée du soir,
Espoir…

Mais de ces ombres floues aux couleurs nucléaires
S’esquissent des soleils de nuées délétères
Qui sont les reflets vils de ces hommes de peu
Se riant de la vie où l’argent est un jeu,
Ces apprentis sorciers ridicules pantins
Voulant se croire dieux en étant moins que rien
Défigurant un monde illuminé jadis
Par des rires d'enfants, des parfums, des délices,
Des matins magiciens, des soirées de septembre,
De nos femmes sacrées, de leurs délices d’ambre,
Des confitures d’or, des abeilles bénies,
Des oiseaux enchanteurs, de leur joie infinie,
Des fleurs qui par millions, étoiles éphémères
Constellaient nos prairies de senteurs passagères,
Des vents chargés des vœux de nos frères lointains
Mais si proches pourtant car à portée de main
Pour une chaine unie aux maillons d’arc-en-ciel,
Pour une symphonie aux accords éternels.

Je veux hurler ce soir pour qu’on nous rende compte,
Pour qu’enfin l’on oublie ces relents de la honte,
Où l’Humain n’est qu’un pion, un esclave, un produit,
Un numéro perdant, une larve, un débris...

Je veux que l’on s’éveille à nouveau, que l’on crie
Un chant de liberté, de respect, que l’on rie
De nos propres défauts, que l’on partage un jour
Nos rêves les plus fous, nos passions, nos amours…

Réagissons, chantons, indignons nous enfin
Persuadés d’aller sur le même chemin,
Un seul cœur peut lutter contre une armée de mort
Unissons nous enfin, libres, conscients et forts…

♥

Michel Lâg-Chavarria

Description
Araignée du soir,
Espoir…

Mais de ces ombres floues aux couleurs nucléaires
S’esquissent des soleils de nuées délétères
Qui sont les reflets vils de ces hommes de peu
Se riant de la vie où l’argent est un jeu,
Ces apprentis sorciers ridicules pantins
Voulant se croire dieux en étant moins que rien
Défigurant un monde illuminé jadis
Par des rires d'enfants, des parfums, des délices,
Des matins magiciens, des soirées de septembre,
De nos femmes sacrées, de leurs délices d’ambre,
Des confitures d’or, des abeilles bénies,
Des oiseaux enchanteurs, de leur joie infinie,
Des fleurs qui par millions, étoiles éphémères
Constellaient nos prairies de senteurs passagères,
Des vents chargés des vœux de nos frères lointains
Mais si proches pourtant car à portée de main
Pour une chaine unie aux maillons d’arc-en-ciel,
Pour une symphonie aux accords éternels.

Je veux hurler ce soir pour qu’on nous rende compte,
Pour qu’enfin l’on oublie ces relents de la honte,
Où l’Humain n’est qu’un pion, un esclave, un produit,
Un numéro perdant, une larve, un débris...

Je veux que l’on s’éveille à nouveau, que l’on crie
Un chant de liberté, de respect, que l’on rie
De nos propres défauts, que l’on partage un jour
Nos rêves les plus fous, nos passions, nos amours…

Réagissons, chantons, indignons nous enfin
Persuadés d’aller sur le même chemin,
Un seul cœur peut lutter contre une armée de mort
Unissons nous enfin, libres, conscients et forts…

♥

Michel Lâg-Chavarria