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PauLucario — Code Lyoko - Renaissance - Chap.3
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Published: 2018-10-06 13:35:07 +0000 UTC; Views: 1096; Favourites: 2; Downloads: 0
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Description

Code Lyoko - Renaissance


Chapitre 3 : L’expérience

Le lendemain, Joséphine qui se trouvait pourtant dans la même classe que Corentin et Matthieu termina les cours une heure avant eux car elle n’avait pas pris l’option Latin qu’elle avait trouvée entravant. Après un rapide passage aux toilettes, elle alla aussitôt rejoindre son cobaye sur le lieu de rendez-vous.

« Bonjour Rémi. » salua Joséphine en arrivant à l’entrée du gymnase. Rémi était adossé contre le mur et avait les yeux rivés sur sa console.
« Salut. » répondit-il sans lever les yeux vers son interlocuteur.

Rémi était un jeune garçon de cinquième aux cheveux bruns courts, assez renfermé sur lui-même et sans aucun ami. Il était connu à Kadic pour être le garçon qui se laisse toujours facilement manipuler, le plus souvent par la bande de Sissi, fille détestable du proviseur qui prenait toujours un malin plaisir à ridiculiser les plus petits qu’elle et à se croire supérieure en tout. C’était cette dernière qui était à l’origine des rumeurs qui circulaient sur la bande de Jérémie Belpois. Elle s’était calmée à la fin des aventures de ces derniers, allant même jusqu’à devenir amie avec la bande, mais le départ forcé d’Ulrich avait fait revenir au galop son caractère de petite peste. Elle passait aujourd’hui le plus clair de son temps à faire les boutiques et à vouloir rester l’élève la plus belle de Kadic, bien que sa stupidité extrême ne l’aidait pas beaucoup.
La raison du fait que Rémi n’avait aucun ami résidait surtout dans le fait qu’il ne faisait que jouer avec sa console toute la journée et ne semblait réellement rien faire d’autre. Il était toujours vu avec un jeu Nintendo, le plus souvent sur un jeu de la licence Pokémon. Rémi continuait cependant d’essayer de se faire des amis en acceptant assez souvent de faire des choses pour d’autres élèves dans l’espoir de se faire bien voir et de devenir ami avec eux, bien que chacun des élèves ne faisait au final que profiter de son extrême naïveté. Rémi était pour cela sans cesse comparé à un mouton stupide suivant les ordres. Tout comme Hervé Pichon et Nicolas Poliakoff qui ne cessaient de suivre Sissi dans presque tous ses déplacements et de lui obéir sans réfléchir.

« Tu pourrais au moins me regarder dans les yeux quand je te dis bonjour. » répliqua Joséphine, attirant enfin l’attention de Rémi sur elle, bien qu’il ne lâcha pas son jeu pour autant.

« Oui pardon. Alors, ce jeu virtuel que tu veux que je teste, il est où ? » demanda Rémi qui tentait de regarder à la fois Joséphine et son jeu.

« Il n’est pas ici. Il va falloir traverser les égouts pour le trouver. Désolée, je n’ai pas pu l’emporter. »

Rémi se contenta d’un simple « Ok. » et retourna à son jeu, ce qui commença à sérieusement agacer Joséphine qui lui arracha sa console des mains.
« Tu joueras plus tard bon sang ! Lâche ta DS ! »

« Nooon ! J’allais enfin réussir à battre Dialga Primal ! Sais-tu combien de temps ça m’a pris ? »

« Non et je m’en fiche. Allez, suis-moi. C’est par-là. Et arrête de geindre, tu veux ? Je te la rendrais quand on aura fini, ta chère DS ! »

C’est finalement d’un air dépité que Rémi Dillard suivit Joséphine à l’intérieur du gymnase.

« Bon alors, ils étaient tous les deux au gymnase quand ils ont pris leur passage secret pour échapper à Milly et Tamiya. Le tout maintenant c’est de le trouver, ce passage secret… » dit Joséphine tout en réfléchissant à voix haute, cherchant où pouvait bien se trouver l’entrée des égouts dans un tel endroit.

« La chaufferie. Il y a un accès aux égouts. » finit par lui dire Rémi, ce qui prit Joséphine de court.

« Comment tu sais ça toi ? » lui demanda-t-elle intriguée.

« Sissi. Elle a voulu essayer un rituel assez chelou dans cette chaufferie pour réveiller un fantôme d’après ce qu’on dit. Mais elle a pris peur en entendant le fantôme et elle s’est enfuie avec ses deux amis. Ces deux-là ont été vérifier le lendemain mais il n’y avait rien d’autre que la chaufferie et cet accès aux égouts que personne n’emprunte jamais. »

« Mais… Comment tu sais tout ça ? Ce n’est pas le genre de choses dont Sissi se vanterai. »

« Milly et Tamiya. J’ai vu ça dans un ancien numéro des échos de Kadic qui traînait. Ulrich Stern leur avait apparemment balancé l’info. »

« Ah, tout s’explique. »

Joséphine se rendit compte que Rémi pouvait être bien plus sociable sans sa console et qu’il semblait savoir bien plus de choses qu’il ne le laissait paraître. Le jeune garçon ne lui semblait tout d’un coup pas si idiot que ça. Juste très naïf et enfantin.

« Tu avais raison, il y a bien un passage vers les égouts dans la chaufferie. Tu me surprends Rémi. » ajouta-t-elle devant le tunnel qui se présentait à elle. Arrivé en bas, elle prit l’une des trottinettes et se tourna vers son compagnon. « Alors ? Tu te décides ? »

« Euuuh oui pardon. J’hésitais entre skate ou trottinette. » répondit-il en prenant finalement la trottinette qu’il restait, bien qu’elle avait des accessoires allant à quelqu’un qui aime le rose. Rémi ne se sentait visiblement pas à l’aise sur un skateboard.

Contrairement à Matthieu, Joséphine et Rémi n’eurent aucun mal à trouver la sortie du parc ainsi que les skates utilisés par Matthieu et Corentin. « Au moins on a trouvé l’une des sorties. Mais ce n’est pas celle qu’on cherche. La bonne doit être plus loin et avec un seul skate si j’ai bien compris. Continuons. » commenta Joséphine avant de poursuivre, Rémi la suivant sans dire un mot.

Ils ne tardèrent pas à trouver la bonne sortie et à se retrouver devant l’usine. « Ton jeu virtuel est là-dedans ? » demanda Rémi à sa guide.

« Normalement oui, c’est là. Entrons et essayons de trouver le corridor dont j’ai entendu parler. » répondit-elle.

Ils entrèrent et descendirent avec les câbles, arrivant ainsi devant l’ascenseur. « Et le monte-charge ? Il ne marche pas ? »

« Si, mais il faut un code pour accéder à la salle qu’on cherche et je ne le connais pas. Il n’y a que par le corridor qu’on peut entrer. Ah le voilà là-bas. Suis-moi. »

Joséphine et Rémi empruntèrent le corridor pour se retrouver dans la chaufferie avant d’enfin déboucher sur le laboratoire tant convoité. Les deux élèves eurent du mal à en croire leurs yeux. Joséphine fut plus que fascinée en voyant que tout ce qu’elle avait entendue était vrai et qu’elle avait enfin trouvé le grand secret de son rival de toujours. Sa patience et sa persévérance allaient enfin être récompensés.

Redonnant à Rémi sa console pour l’occuper, elle se dirigea vers le pupitre du supercalculateur et commença à le fouiller avec bien plus d’aisance et de facilité que Matthieu, se mettant à pianoter à toute allure sur le clavier. Elle ne regarda cependant à aucun moment le journal de Jérémie et ignorait donc tout des dangers que représentait sa découverte. Elle fit donc des recherches pendant près d’une heure pour connaitre les fonctionnalités de cet ordinateur quantique, cherchant tout d’abord comment virtualiser et dévirtualiser une personne et comment fonctionnait toutes les fonctionnalités de base du monde virtuel qu’elle découvrait.

Mais le temps pressait pour notre amie, car Matthieu et Corentin sortirent de leur cours pendant qu’elle faisait ses recherches. Le fait qu’ils étaient partis sans emprunter le passage secret allait les retarder mais pas de beaucoup et elle allait devoir faire vite si elle ne voulait pas se heurter à ces deux visiteurs dont elle se doutait qu’ils finiraient par se montrer tôt ou tard. Mais ce qu’elle ne prévoyait pas, c’était la véritable raison de leur venue.

« J’espère que tu as de quoi sauvegarder et éteindre ton jeu Rémi, parce que ça va être le moment pour toi de plonger dans Lyoko. » finit par annoncer Joséphine.

« Oui je peux sauvegarder. Alors ? Tu as trouvé comment ça marchait ? » demanda Rémi pour la faire patienter pendant qu’il cherchait son point de sauvegarde.

« Oui, j’ai toutes les informations qu’il me faut. Il va falloir que tu prennes le monte-charge et que tu descendes vers la salle des scanners dont je t’ai noté le code d’accès ici. » répondit-elle en tendant une note écrite à Rémi qui éteignait enfin sa console avant de prendre le bout de papier qu’on lui tendait.

« Des scanners ? Comme ces trucs futuristes dans les séries de science-fiction ? »

« Tu sais que tu n’es pas si bête quand tu n’as pas le nez plongé dans un jeu ? Oui, c’est un peu ça. En fait le supercalculateur scanne et analyse la structure moléculaire de celui ou celle qui pénètre dans les caissons que tu trouveras en bas. Une fois le scan terminé, il désassemble les atomes afin de les numériser avant de recréer un double, un avatar numérique dans le monde virtuel. Je ne pensais même pas qu’un procédé aussi complexe était possible ! C’est vraiment passionnant ! »

« Euuuh… Désolé, je n’ai rien compris. Tu peux réexpliquer avec des mots simples s’il-te-plaît ? » demanda Rémi d’un air penaud.

Joséphine était trop excitée pour lui en tenir rigueur et se contenta de lui réexpliquer avec des termes plus compréhensibles. « En clair tu rentres dans un des trois trucs qu’il y a en bas, je fais mes manips, et hop ! T’es dans le monde virtuel ! »

« Ok. Et qu’est-ce que j’y trouverai ? »

« Ça j’en sais rien, ce sera la surprise ! C’est pour ça que tu es là après tout. Tout ce que je sais c’est qu’il y a cinq territoire différents et qu’il y a des tours disséminées un peu partout, bien que je n’ai pas encore trouvé comment on accède au cinquième, mais je finirai par trouver avec des recherches plus poussées. Je t’enverrai sur l’un des quatre autres territoires près d’une tour pour qu’on voie un peu ce qui nous y attend. »

« Ok, bon ben je descends alors. »

« Quant à moi je vais brancher le micro pour qu’on puisse rester en contact quand tu seras sur place. Ah, une dernière chose ! Quand tu seras sur Lyoko, évite à tout prix de plonger dans l’espèce d’océan que tu verras. Ça s’appelle la mer numérique et… Je ne vais pas t’expliquer en détail ce que c’est mais il vaudrait mieux éviter de tomber dedans. Donc en clair, reste sur les plateformes et tout ira bien. »

Joséphine mit l’oreillette tandis que Rémi prit le monte-charge et descendit en utilisant le code inscrit sur le papier. Il était un peu nerveux à la vue des trois grands caissons futuristes qui se présentaient à lui. Il entendit tout à coup le monte-charge remonter tout seul. Se disant que c’était normal, il ne s’en inquiéta pas. Mais il s’agissait hélas du duo d’amis qui venait d’arriver à l’usine et qui venait d’appeler le monte-charge.

« Donc c’est sûr, tu ne veux pas d’abord jeter un œil à l’ordinateur ? »

« Matt, on en a déjà parlé, ce truc est trop dangereux. On éteint tout et on se tire d’ici en vitesse. En plus si on ne se dépêche pas on va manquer la séance de cinoche. »

Joséphine, qui préparait la virtualisation, entendit l’ascenseur remonter mais crut à tort qu’il s’agissait des scanners qui se préparaient et ne s’inquiéta pas de l’arrivée des deux amis. Rémi quant à lui prit son courage à deux mains et pénétra finalement dans l’un des caissons.

« C’est bon, tu es en place ? Alors allons-y. Transfert Rémi ! » entendit celui-ci à travers le haut-parleur de la salle des scanners avant que son scanner ne se referme et ne l’enferme à l’intérieur, démarrant ainsi le processus. Il pouvait déjà ressentir en lui les effets du scanner en train d’analyser sa structure moléculaire.

« Scanner Rémi ! » Rémi commençait à se sentir tout drôle tandis que le scanner poursuivait son œuvre. Joséphine de son côté était fière d’elle et surtout rassurée de voir tout se dérouler comme prévu.

« Voilà, on y est. La salle du supercalculateur. » annonça Matthieu à son ami une fois arrivé dans l’étage le plus bas, se retrouvant face à une énorme machine qui occupait une bonne partie de la pièce. Un levier se trouvait face à eux, juste au-dessus d’un étrange logo.

« C’est toi qui l’a découvert, alors à toi l’honneur de l’éteindre. » lui dit Corentin. Matthieu acquiesça et s’approcha du levier. Sans se douter un seul instant de ce qui se tramait juste au-dessus d’eux.

« Virtualisation ! »

Joséphine conclut en appuyant sur la touche Entrée, déclenchant la phase finale de virtualisation vers les coordonnées qu’elle avait choisi. Lors de la virtualisation, le générateur d’hologramme au centre de la salle fit tout à coup apparaître une carte d’ensemble de Lyoko en plus de celle qu’elle avait déjà à l’écran. « Wouah ! Une Holomap ! Cool ! »

Mais l’impensable se produisit tout à coup. Tout s’éteignit brutalement alors que le processus de virtualisation de Rémi venait précisément de s’achever. « Q-Quoi ?! Eh mais… Mais qu’est-ce qui se passe ?! Rémi tu m’entends ? Oh non non non non c’est pas bon du tout ! Ne me dites pas que j’ai fait une erreur de saisie ! Ou alors ce serait… Vite ! Je dois vérifier ! »

Joséphine bondit de son siège et courut vers le monte-charge comme si sa vie en dépendait. Tandis que dans la salle du supercalculateur, les deux amis commencèrent à s’inquiéter en entendant le monte-charge remonter.

« Eh mais… Pourquoi il remonte cet abruti ? » s’inquiéta Matthieu.

« Il est peut-être programmé pour remonter en haut tout seul. T’as qu’à le rappeler. » répondit Corentin en appelant de lui-même le monte-charge, qui redescendit alors. « Tu vois ? Il revient, no problemo ! »

Mais Joséphine comme le duo furent stupéfaits lorsque les portes s’ouvrirent.

« VOUS ?! »
« TOI ?! »

« Espèces de guignols surdiplômés ! Vous n’imaginez même pas à quel point vous venez de commettre la pire bourde de l’univers ! » hurla Joséphine en se précipitant vers le levier pour rallumer le supercalculateur. « J’espère pour vous qu’il n’est pas trop tard ou je jure que je vous étripe ! » poursuivit-elle en retournant en vitesse au monte-charge, suivie aussitôt par les deux garçons qui attendaient d’elle des explications.

« Eh oh attend une minute ! » commença Corentin. « Qu’est-ce que tu fous là d’abord ? »

« Vous croyez vraiment que c’est le moment de poser ce genre de question ?! » cria Joséphine tandis que le monte-charge remontait vers le labo.

« Ne me dis pas que tu as envoyé quelqu’un sur Lyoko ! » reprit Matthieu en prenant un air consterné.

« Mais ça va pas dans ta caboche ?! Tu ne sais pas à quel point ce truc est dangereux ?! » continua Corentin alors que les portes du monte-charge s’ouvrirent, laissant les trois collégiens accéder au labo.

« Le seul véritable danger, c’est celui dans lequel vous l’avez mis ! J’espère pour vous qu’il n’est pas tombé dans la mer numérique ! » s’énerva Joséphine qui se rua sur le pupitre de commande.

« Mer Numérique ? Tu ne m’as pas parlé de ça Matt. C’est quoi ce truc ? » demanda Corentin. Le silence de son ami et son air choqué laissait sous-entendre qu’il était arrivé un grand malheur par leur faute.

« Rémi !! Rémi tu es là ?! » cria Joséphine au micro en tentant de chercher une quelconque trace de lui sur la carte. « R-Rien… rien de rien… Aucune trace de lui dans tout Lyoko… R-Rémi a tout bonnement disparu ! RÉMIIII !! »

Un long blanc s’ensuivit. Un blanc dans lequel Joséphine garda un air dépité et horrifié au visage, se sentant coupable d’avoir embarqué le pauvre garçon vers une mort certaine mais en colère contre les deux idiots qui avaient entrainé sa chute mortelle. Ceux-ci se sentaient coupable d’avoir probablement entrainé la mort d’un élève tout en étant en colère contre Joséphine qui l’avait embarqué dans cette histoire malgré les risques.

« Hum… On me répond…? C’est quoi la mer numérique ? Ça ne l’a pas tué tout de même… si…? » tenta Corentin, mal à l’aise.

« De ce que j’ai compris, il s’agirait d’un amoncellement de données. Toute l'immensité des données qui parcourent internet et sont sollicitées par milliards par les internautes à travers le monde. C’est une partie du réseau informatique mondial, si vous préférez. En fait, quand une personne virtuelle y chute, son corps virtuel fait de données est, en quelque sorte, ou bien broyé et dispersé, ou bien englouti dans cet énorme flux de données. C'est cela qui fait de la chute dans la Mer Numérique une expérience mortellement dangereuse. »

Matthieu pensa alors à une fonction du supercalculateur et tenta malgré tout de se faire pardonner.
« Peut-être qu’un retour vers le passé pourrait le ramener ? » proposa-t-il.

« Ça ne marchera pas. » répondit Joséphine. « D’après les recherches que j’ai faites, les retours vers le passé effacent tout à l’exception de ce qui est conservé dans le supercalculateur. De toutes façons je ne sais pas comment le déclencher. »

Un nouveau blanc s’installa. Tous se sentaient coupable de ce qui s’était produit et cherchaient un moyen quelconque qui pourrait ramener l’élève perdu. Mais rien ne leur vint.

C’est alors qu’un faible signal survint à l’écran.

« Eh ! C’était quoi ça ? » s’exclama Joséphine en tentant de voir d’où venait cet étrange signal qu’elle avait aperçu une fraction de seconde.

« Qu’est-ce qu’il y a ? » demanda Matthieu.
« Tu l’as retrouvé ? » poursuivit Corentin.

Tous les trois observèrent l’écran sans rien voir de particulier. Jusqu’à ce que le faible signale refasse tout à coup surface, disparaissant et réapparaissant en boucle jusqu’à finalement se stabiliser. Joséphine put donc identifier l’origine dudit signal.

« Oui. » répondit finalement Joséphine, bien que toujours très inquiète.

« Il est donc en vie ! YES ! Alors tu n’as plus qu’à le ramener ! » affirma joyeusement Corentin.

« Non. » lui répondit-elle.

« Comment ça non ? Tu l’as trouvé oui ou non ? » poursuivit Corentin.

« Je l’ai trouvé mais je ne peux pas le ramener. Premièrement, parce qu’il est tombé dans la mer numérique et qu’il est par conséquent virtuel à jamais. Deuxièmement, parce qu’il est nulle-part sur Lyoko. »

« Hein ? Mais attend, c’est pas possible, cet ordi ne peut gérer que Lyoko et rien d’autre, non ? »

« Matt a raison. Comment tu pourrais capter un signal qui émane d’en dehors de Lyoko ? »

« C’est parce que ses données virtuelles sont enregistrées dans notre ordinateur que nous pouvons le capter en dehors de Lyoko. Mais c’est étrange. Le signal qu’il émet ressemble à une enveloppe virtuelle, et non à un amas de données dispersées. Tout semble s’être regroupé en un point, mais un point auquel je n’ai pas accès. C’est presque comme si… »

« Comme si quoi ? Où est-il donc ? » demanda Matthieu dans l’attente d’une réponse. Joséphine était dépitée et avait du mal à l’admettre. Rémi allait bien mais elle se sentait totalement impuissante et ne pouvait plus rien faire, ni même le contacter. Même s’il était toujours sur Lyoko, elle ne pourrait plus jamais le ramener dans le monde réel. Rémi était condamné à demeurer virtuel à jamais.

« …Il n’est plus sur Lyoko, mais il n’est pas non plus dans le réseau. Il a atterri ailleurs. Il se trouve… dans un autre monde virtuel. »


À suivre…

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