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Description
L'Ukraine est un pays étendu, que j'ai eu l'occasion de traverser de l'extrême sud (Yalta) jusqu'à Kiev, à 150 km de la frontière nord. Les infrastructures routières sont assez mal entretenues et toute discussion sur l'état des routes ressemble là-bas étrangement à une météo marine. À cela vient s'ajouter le comportement quasiment suicidaire des automobilistes. De telle sorte que le moyen de transport à privilégier reste encore le train, surtout si l'on doit parcourir de grandes distances. Cependant, les voies ferrées sont aussi en mauvais état, et offrent par endroits de belles allures de montagnes russes (on n'est pas en ex-Union Soviétique pour rien !), et il faut donc avoir le pied marin pour supporter les dix-neufs heures de traversée de la plaine ukrainienne. En général, prévoir autant de temps après la descente du train pour que l'organisme cesse de compenser les mouvements de tangage et de roulis auxquels il a été soumis. Avant cela, tout les éléments fixes du décor ne cessent de s'agiter en tous sens d'une manière fort désagréable, et on ne supporte pas de se tenir immobile.

Les photos de cette série retracent le trajet depuis Sébastopol jusqu'à Kiev, et ont toutes été prises depuis la fenêtre de notre compartiment de train.

Nous traversons l'isthme marécageux qui relie la Crimée au reste de l'Ukraine. À partir de là, le paysage devient plat jusqu'à notre destination. Le soleil est bas sur l'horizon. Les lignes électriques et téléphoniques se regroupent en faisceau protecteur autour de notre cap.

Siamesesam @ [link]

Description
L'Ukraine est un pays étendu, que j'ai eu l'occasion de traverser de l'extrême sud (Yalta) jusqu'à Kiev, à 150 km de la frontière nord. Les infrastructures routières sont assez mal entretenues et toute discussion sur l'état des routes ressemble là-bas étrangement à une météo marine. À cela vient s'ajouter le comportement quasiment suicidaire des automobilistes. De telle sorte que le moyen de transport à privilégier reste encore le train, surtout si l'on doit parcourir de grandes distances. Cependant, les voies ferrées sont aussi en mauvais état, et offrent par endroits de belles allures de montagnes russes (on n'est pas en ex-Union Soviétique pour rien !), et il faut donc avoir le pied marin pour supporter les dix-neufs heures de traversée de la plaine ukrainienne. En général, prévoir autant de temps après la descente du train pour que l'organisme cesse de compenser les mouvements de tangage et de roulis auxquels il a été soumis. Avant cela, tout les éléments fixes du décor ne cessent de s'agiter en tous sens d'une manière fort désagréable, et on ne supporte pas de se tenir immobile.

Les photos de cette série retracent le trajet depuis Sébastopol jusqu'à Kiev, et ont toutes été prises depuis la fenêtre de notre compartiment de train.

Nous traversons l'isthme marécageux qui relie la Crimée au reste de l'Ukraine. À partir de là, le paysage devient plat jusqu'à notre destination. Le soleil est bas sur l'horizon. Les lignes électriques et téléphoniques se regroupent en faisceau protecteur autour de notre cap.

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