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StyriaNoSaint — [Yolokemon] Fiche Personnage Blanche

#absol #blanche #gijinka #yolokemon
Published: 2015-11-11 18:12:58 +0000 UTC; Views: 2550; Favourites: 18; Downloads: 4
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Description Pour le groupe


      I D E N T I T E


 Nom: Rochefort
 Prénom: Blanche
 Âge: 26 ans
 Anniversaire: 7 Juillet
 Taille: 1m60 sans talons
 Poids: Ca ne se demande pas
 Métier: Journaliste de guerre/Chroniqueuse
 Seiyû: Julie Turin (Kayley, Excalibur L'épée magique; Poucelina, Poucelina; Pan, Dragon Ball; Blanche, Le Royaume des chats; Carla Espinoza, Scrubs; Teri Lee, Drop Dead Diva)
 Theme song: "D.o.l.l.h.o.u.s.e" - Melanie Martinez

 Originaire de : Kalos, Illumis

 Pokémon: Absol 


"Chaque fois qu'Absol apparaît devant les gens, une catastrophe comme un tremblement de terre ou un raz-de-marée survient peu de temps après. Il est devenu tristement célèbre sous l'appellation de Pokémon désastreux."
 Type: Ténèbres
 Faiblesses: Combat, Fée, Insecte
 Niveau: 36
 Talent: Chanceux : Le taux de coup critique du Pokémon est augmenté d'un niveau. 
 Attaques: Flash / Abri / Vent Glace / Force Cachée
 Nature: Modeste





     P E R S O N N A L I T E

 Avenante
 Anxieuse

 Calme
 Coeur d'artichaut

 Crédule
 Enthousiaste

 Généreuse
 Hésitante

 Laxiste
 Loyale

 Naïve
 Optimiste

 Secrète
 Souriante

 Surmenée
 Trop assidue




    A I M E

♥ Le feu
♥ Faire de l'exercice 
♥ Les enfants
♥ Son métier
♥ Les pokémons tout petits
♥ Danser... Mais pas devant tout le monde.
♥ Les bijoux, même des babioles
♥ Les mugs originaux


    A I M E  P A S

Qu'on lui fasse remarquer qu'elle est toute petite sans ses talons
L'orage
Parler d'elle
Chanter
Les blind-tests
La bière
Les alcools forts


    C U R S U S  S C O L A I R E 

Ecole primaire privée
Collège privé
Lycée - Seconde générale
Lycée - Première L
Lycée - Terminale L
Ecoles préparatoires
Université - Licence de Lettres Classiques
Université - Master 1 Lettres Classiques
Université - Master 2 recherche: Langues, littérature et civilisations des mondes anciens
Ecole de journalisme


    
    R E L A T I O N S

Pelleas Rochefort, Absol: Cela fait un moment qu'elle ne le voit plus. Et elle n'a pas spécialement envie de le voir, il faut dire. Il va et vient entre ses conquêtes et les affaires à l'étranger, et se contente de verser tous les mois un petit quelque chose à ses enfants. Elle n'en veut pas, pour sa part, mais si ça peut aider les autres...
Elaine Rochefort, Absol: Elle lui en veut un peu d'être partie si tôt, mais d'un autre côté elle ne peut que la comprendre. Malgré tout, tant qu'elle la sait heureuse, elle ne peut pas garder une grosse rancune à son égard.
Lucius Rochefort, Absol: Le premier petit frère qu'elle a eu, elle est contente de ce qu'il a pu accomplir. Même si c'est en partie grâce à elle qu'il est à présent reconnu comme comédien, elle sait que son talent n'est pas en reste, et qu'il mérite plus que n'importe qui ce qui lui arrive.
Meliodas Rochefort, Absol: En tant que grande soeur, elle n'est pas objective, bien sûr, mais elle est persuadée qu'il deviendra le meilleur professeur du monde. L'Histoire, c'est sa passion, et il sait transmettre sa passion.
Oberon Rochefort; Absol: Ils se sont fâchés pour des broutilles il y a quelques années, parce que Oberon a un caractère explosif, et elle est obligée de demander de ses nouvelles à Meliodas, Lucius ou même Palamede tout le temps parce qu'elle ose à peine l'appeler... Et que de toute façon il ne lui répond pas.
Palamede Rochefort, Absol: Le petit dernier, qui aurait dût être choyé, mais qui a seulement assisté à la chute de l'image de la famille. Elle sait qu'il en a bavé, ce qui ne lui donne que plus de mérite dans ses études de médecine.
Arnaud Lagalere, Chovsourir: Présentateur qu'elle croise parfois lorsqu'elle travaille derrière les caméras, il lui semble d'une politesse exemplaire. Elle n'a jamais entendu qui que ce soit se plaindre de lui d'ailleurs. Elle va bientôt travailler avec lui dans son émission, ce sera l'occasion de voir ce qu'il en est.








    P A R T I C U L A R I T E S

 Elle ne sait pas siffler.
 Elle chante particulièrement faux.
 Elle est absolument nulle au blind test. Elle ne connaît jamais les titres des chansons.
 Pour le reste, elle est particulièrement débrouillarde et polyvalente.
 Elle n'en a pas l'air comme ça, mais elle a pratiqué plusieurs sports de défense depuis toute jeune.
 Si on la surprend, ses réflexes de défense sont très violents.
 Elle aime faire plaisir aux gens qui l'entourent.
 Sa mémoire est assez prodigieuse, sauf pour les titres de chanson évidemment...
 Elle porte toujours plein de bijoux, elle adore ça. Pour lui faire plaisir, une babiole suffit, c'est pratique.
 Elle écoute la musique en se douchant et danse très souvent. Jusqu'ici, elle n'a jamais glissé.
 Elle n'a pas spécialement de problèmes pour exposer plus ou moins son corps, mais c'est une autre histoire quand il s'agit de nudité... Elle est très pudique sur ce point là.
 Elle rougit très facilement. Au moindre compliment, elle s'empourpre. Dès qu'on se concentre un peu sur elle, en fait, elle est très gênée.
 Elle fait du 36 en chaussures. #infoutile
 Elle a une étrange cicatrice juste sous les côtes, à droite.
 Elle ne boit pas beaucoup, surtout parce qu'il y a des antécédents d'alcoolisme dans sa famille; mais elle apprécie beaucoup le vin blanc.
 Elle adore les enfants et en général ils le lui rendent bien. Son côté grande soeur est difficile à refréner. 
 Elle a tout un service à thé Alice au pays des Merveilles et même un de L'étrange Noel de M. Jack. Et tout plein d'autres mugs.
 Elle a gardé le réflexe de vernir ses ongles en noir de sa période "gothique". 
 Elle a deux grains de beauté sur le visage, un sur l'épaule gauche, et un à l'intérieur de la cuisse droite.
Elle porte toujours une montre et a horreur d'être en retard.
Elle est née toute blanche, et les yeux bleus très clairs. Ils n'ont commencé à devenir rouge que vers ses 18 mois, et sa mèche sombre a tardé également.





    H I S T O I R E

"Dry Ice"
Dans une famille d'Absol, composée de Pelleas, Caelia, d'une aînée nommée Elaine, histoire de perpétuer les prénoms Arthuriens, naquit une petite fille qui, contrairement à ses parents ou sa soeur, se caractérisait par un albinisme étrange. Non, le bébé n'était pas né avec l'orbe noir qui était propre à sa famille, et non, ses yeux n'étaient pas pourpres comme ce fut le cas pour les autres, mais bleus comme n'importe quel autre bébé... Quoique le bleu fut si clair qu'il sembla presque aux parents qu'il était blanc. Chose étrange qui surprit autant les docteurs que la famille, mais qui ne fut pas longtemps un problème. Devant une bouille pareille, un prénom s'imposait, et rapidement: Blanche. Tant pis pour la tradition familiale, il n'était pas question que ce bébé s'appelle autrement; et s'ils avaient des prénoms en réserve, ils seraient pour les suivants. 
La famille Rochefort rentrait ainsi de l'hôpital pour reprendre le chemin de leur villa privée, car sous les jeunes yeux du bébé absol s'ouvrait à présent une vie de facilité et d'abondance. Très classiques, à la limite du cliché, M. et Mme. Rochefort se pavanaient dans leur bourgeoisie mesurée, avec leurs horaires prédéfinis. Tout était organisé et prévu; Monsieur vivait en bon patriarche de la famille, Madame en épouse exemplaire et inintéressante de banalité. Elaine jouait, seule, à la poupée, avec sa grande maison qui ressemblait à une réplique de celle qui était la sienne. Le bébé, nouvel arrivant, avait droit à une nourrice, même si Madame prenait soin d'aller le voir environ une fois par heure, afin de pouvoir se féliciter d'être une si bonne mère. Ne se souciait-elle point de sa progéniture? Peu de petits bourgeois et surtout de petites bourgeoises étaient attentionnés comme elle l'était. 
En grandissant, Blanche commença à s'intéresser à sa soeur. A présent qu'elle savait se déplacer seule, un peu à quatre pattes, un peu debout, elle pouvait aller la voir à peu près comme bon lui semblait, et elle ne se privait pas pour le faire. Au début, Elaine la poussait dehors pour refermer la porte derrière elle, ou l'ignorait tout simplement; quand elle se mit à baver sur les poupées et les jeux de société, l'aînée commença à se plaindre et à chouiner dans les jupes de Madame. Et puis, à force de devoir supporter sa présence, elle dut à son tour s'intéresser à elle. Et Blanche fut la première à initier les jeux communs. Leurs liens se resserrèrent grâce à l'arrivée inespérée de ce petit bout de fillette, et les jeux d'Elaine changèrent avec elle. 
Vinrent à la suite de Blanche une flopée de petits garçons: Lucius, Meliodas, Oberon, et Palamede, tous plus ou moins avec le même écart d'environ deux ans. La première fois qu'elle eut un nouveau petit frère, Blanche en fut aussi surprise que désemparée. Habituée à être la plus petite, elle ne savait pas ce qu'il lui fallait faire. Pourtant, petit à petit, la jeune Absol apprit à être une grande soeur parfaite; et chaque nouvelle naissance finissait par la rassurer et augmenter son désir de protection. La famille, quoique nombreuse, vivait dans la plénitude et ce, sans qu'elle ne le sache, en gravitant autour d'elle.

"Welcome to paradise"
Le tableau se noircit pour la première fois quand, poussant la porte de la cuisine à une heure tardive parce que Palamede pleurait à s'en fendre la gorge, Blanche y trouva sa mère accompagnée d'un verre à l'odeur bien définissable, même pour une enfant. Le regard dans le vague, Caelia ne put même pas faire semblant d'écouter sa fille. Peut être ne la voyait elle même plus, plongée dans son whisky et débordée par celui-ci. Lorsqu'elle essaya de se lever, tituba, et se retrouva au sol, Blanche sut qu'il ne servait à rien d'insister. Elle laissa là sa mère qui s'effondrait en larmes en criant des mots qu'elle ne voulait pas entendre à l'égard de son petit frère, et remonta l'escalier en colimaçon pour aller chercher Palamede dans sa chambre et le bercer du mieux qu'elle pouvait malgré ses bras frêles de fillette. Il était difficile de cacher ses propres larmes alors qu'elle tenait contre elle le bébé, mais heureusement, celui-ci était trop jeune pour comprendre les soubresauts qui l'animaient, et une fois sa propre crise passée, il s'endormit en serrant dans sa petite main une mèche des cheveux immaculés de sa soeur, lui arrachant ainsi un sourire attendri, malgré ses yeux rougis et brûlants. Aucun enfant au monde ne voulait voir sa mère ainsi. Elle ne fut que d'autant plus heureuse que le reste des garçons dormait à poings fermés malgré les cris du petit, qui avaient sû l'arracher elle-même des bras de Morphée. Alors qu'elle restait là, dans la chambre du petit dernier, adossée au mur à côté du berceau, Palamede endormi contre elle, Elaine poussa à son tour la porte, sans doute s'inquiétant de ne pas l'avoir vue repasser pour retourner se coucher. Elle la trouva ainsi, se balançant lentement à la fois pour bercer le tout petit, à la fois pour se calmer après ce qu'elle venait de trouver dans la cuisine. Elaine alla défaire un plaid sur le canapé et s'assit à ses côtés, les recouvrant toutes les deux, sans un mot. Elle avait sans doute assisté au même spectacle, mais ses cinq années de différence barraient le chemin des larmes dans ses yeux. Alors qu'elles restaient toutes deux ainsi, les minutes s'écoulant, puis les heures, sans fermer l'oeil, et sans dire un mot, elles entendirent finalement Caelia remonter difficilement l'escalier, y trébucher plusieurs fois, s'accrochant sans doute à la rampe, pour finalement se laisser tomber dans le lit conjugal -vide. Elaine embrassa le front de sa soeur et se leva pour aller aider leur mère à se mettre au lit correctement; elle ne reviendrait pas, Blanche le savait. C'était terminé pour cette nuit. L'enfant poussa un léger soupir, trop fatiguée pour recommencer à pleurer, et ferma les yeux. Elle ne s'endormit pas immédiatement, et ainsi pu comprendre, avec les tic-tac de l'horloge, que leur père ne rentrerait pas de sitôt.
Le plus perturbant fut que le lendemain, rien de tout cela ne semblait s'être passé. Au petit matin, dans la cuisine, Monsieur sirotait son café en lisant le journal, Madame arrangeait la tenue d'Oberon, Elaine déjeunait bien tranquillement, Meliodas sautillait déjà devant l'entrée et Lucius était, comme toujours, en retard. Rien ne semblait avoir été perturbé dans la maison, et si elle n'était pas si fatiguée et courbaturée de la veille, Blanche aurait presque douté de cette nuit.
Mais cette nuit se répéta. Encore. Encore. Plusieurs fois. Beaucoup trop souvent. Et elle finit par comprendre, quand après une nuit blanche à veiller sur Palamede, son père rentra peu avant le lever du soleil, embourbé d'un autre parfum. Et il était évident que sa mère comprenait cela aussi. Pourtant, le petit jeu familial continua bien des années encore.

"You lied"
Elaine avait réussi à fuir la maison. L'avantage des actes de charité était que, bien souvent, ils vous emmenaient loin de votre famille, parfois de votre pays. Comme ça, presque du jour au lendemain, elle avait fait ses valises et disparu presque sans un mot. Elle lui manquait, mais Blanche ne pouvait pas lui en vouloir. Elle même toujours plongée dans ses études, luttant pour combiner celles-ci avec sa vie familiale, n'avait de toute façon pas le temps pour prendre de ses nouvelles. Mais si elle avait été là, si elle n'était pas partie, elle aurait pu l'aider. Et cette idée lui trottait dans la tête, incessamment. Il était difficile de lui pardonner son égoïsme, et malgré tout Blanche savait qu'elle ne pourrait pas lui en vouloir si d'aventures elle la recroisait.
Quand elle ne travaillait pas d'arrache-pied afin de décrocher ses diplômes, elle s'occupait du bien-être et de la réussite de ses frères. Elle avait poussé Lucius à s'accrocher à ses cours de théâtre, encouragé Meliodas dans sa passion pour l'Histoire, insistait pour qu'Oberon continue ses études malgré son manque d'intérêt, et ne pouvait qu'être fière de la formation scientifique de Palamede, qui, elle n'en doutait pas, deviendrait un très bon médecin. Quand elle n'était pas derrière eux à surveiller leurs efforts et leur scolarité, elle se rendait à la Clinique pour voir comment se débrouillait leur mère dans ses sessions de désintoxication. Sans cesse à droite et à gauche, Blanche écourtait ses nuits afin d'être disponible à chacun sans rogner sur ses propres études. Bien sûr, elle ne pouvait pas compter sur "papa", qui était toujours on ne savait où de toute façon. Parfois il rentrait à la maison, ils le savaient la plupart du temps parce que les objets bougeaient. Ils ne le croisaient que rarement, et de toute façon ne comptaient pas lui parler plus que cela. Les apparences n'avaient pu être sauvegardées que jusqu'au jour où Caelia était entrée d'urgence en hospitalisation suite à son problème d'alcool. De là, toute l'image de la famille s'était effondrée, et, sans doute s'il n'y avait pas eu Blanche, chacun dans la fratrie aurait fait, à l'image d'Elaine, comme ça l'arrangeait. Égoïstement, chaque frère se serait mêlé de lui et lui uniquement; mais Blanche n'avait pas souhaité ça. Il était une chose que leur image s'effondre - elle refusait de perdre les liens qu'elle avait avec ses frères, quitte à leur coller aux basques jusqu'à ce qu'ils en aient assez de l'avoir sur le dos. Et puis, au moins, elle pourrait être sûre que l'avenir leur sourirait, dusse t-elle se sacrifier pour eux. Il était hors de question que l'un d'eux se retrouve à la rue. En s'assurant qu'ils visent au moins un métier, qu'ils aient envie de faire quelque chose de leur vie, elle s'assurait un peu leur bonheur, du mieux qu'elle pouvait. Encore était-elle heureuse d'être née dans une famille aisée, car toutes ses allées et venues ne lui permettaient pas de travailler à côté et donc de subvenir aux besoins de ses frères. Leurs comptes en banque, heureusement, faisaient le travail sans l'aide de personne. Une épine de moins dans le pied.
Il était plus difficile de voir une lumière dans le futur d'Oberon, néanmoins. Il ne semblait décidé à rien, ni travailler, ni étudier, à peine avait-il quelques loisirs qui consistaient, surtout, à taper dans un punching-ball ou courir sur des kilomètres juste pour se dépenser. S'il prenait des cours de "sports de combat" avec elle depuis qu'ils étaient petits, il semblait bien plus s'y intéresser qu'elle n'avait pu le faire. Elle essaya donc de lui trouver un métier ou des études en corrélation avec ces goûts-là; mais l'horreur la prit quand, annonçant qu'il avait trouvé ce qu'il voulait faire, il parla de s'engager dans l'armée.

"Twenty-one guns"
[   L O C K E D ]

"Last night on Earth"

De gauche à droite et de droite à gauche  ; il ne fallait pas mettre sa main. Elle le savait, maman lui avait dit. Souvent. Beaucoup. Trop. Toujours les mêmes paroles. A peu près. Un peu à l'image de la vitre. Ca partait, ça revenait  : elle se répétait. Tout le temps. Alors qu'elle le savait. Papa était moins tatillon là-dessus. Ou peut être ne faisait-il simplement pas attention. Il était occupé, papa. Il la laissait devant le poêle, ainsi, assise tout près de la fente. Elle se balançait doucement, de droite à gauche et de gauche à droite. Elle ne devait pas mettre sa main. Elle le savait. La chaleur lui léchait le visage avec précaution, comme pour lui offrir une embrassade lorsqu'elle se sentait seule. Alors elle se balançait, de gauche à droite et de droite à gauche. Elle suivait le mouvement, dansait avec les flammes qui se reflétaient dans ses pupilles. Elle aimait ça, été comme hiver, bien qu'il soit plus fréquent qu'on l'allume en hiver bien sûr. Elle ne devait pas mettre sa main. Bien sûr, elle avait essayé, une fois. Approché sa main du brasier qui crépitait, de la vitre qui le maintenait confiné. Plus elle s'approchait, plus elle sentait enfin la chaleur qui s'en dégageait. Mais au moment d'y déposer ses petits doigts de bébé, une main avait agrippé son poignet. Ce n'était pas maman, c'était Elaine. Elaine, à peine plus âgée qu'elle, avait secoué la tête. Elle avait tout raconté à maman. Et maman lui avait dit. Il ne fallait pas mettre sa main. Non. Jamais. Si elle mettait sa main, elle aurait mal. Maintenant elle savait. Ce qui ne l'empêchait pas de sentir une passion dévorante pour ce feu, ces morceaux de bois qui disparaissaient peu à peu pour ne former qu'un petit tas grisâtre. Il y avait quelque chose d’envoûtant, quelque chose de fascinant, à le regarder faire. Il y avait une puissance étrange qui se dégageait de ses couleurs chaudes, de cette matière inconsistante. Quelque part, elle savait que rien ne pouvait résister au feu. Il ne fallait pas mettre sa main. Elle le savait, maman lui avait dit. Souvent. C'était dangereux. Elle s'asseyait tous les jours devant le poêle, et on lui disait -maman lui disait- qu'elle ne devait pas en approcher sa main. Que c'était dangereux. Elle savait. Elle contemplait simplement. Inexorablement attirée par les flammes. Parfois même, c'était autre chose qu'elle regardait alors qu'elle semblait fixer le feu.

Elle avait toujours été fasciné par cette capacité de destruction. Ce que flamme enlaçait, flamme détruisait. S'il n'y avait pas un peu de magie là dedans, elle n'y croirait pas. Un petit tas de cendre, voilà ce qu'il restait après le passage du feu. Quoi que ce soit. Elle n'eut pas plus de réaction devant ce nouveau feu. Elle contempla, comme elle savait le faire. Elle n'allait pas y mettre sa main. Sa mère avait suffisamment répété qu'il était dangereux de le faire. Elle savait. Et puis, elle était adulte à présent. Elle savait.

Elle relâcha les cendres au dessus de l'eau, les regarda danser un instant avec le vent, bien moins gracieuses que les flammes dans l'âtre d'une cheminée, et fit ses adieux à sa mère. Pour elle, et pour chacun, dans la fratrie, qui n'avait pas assisté à l'incinération. Par manque de temps... Ou pas.

"One of my lies"
Le temps s'était écoulé, et elle ne savait pas, lorsqu'elle regardait derrière elle, si elle pouvait être fière ou non de ce qu'elle avait accompli. Elle était reconnue malgré son jeune âge, combinait les tournages sur le terrain et sur certains plateaux avec brio, et trouvait même, encore, du temps pour ses frères. Elle n'avait toujours aucune nouvelle d'Elaine, craignait parfois pour sa vie, elle qui était bénévole parfois dans des pays à risques. Elle n'avait plus de contact avec Oberon non plus, excepté ce que lui en disaient Lucius, Meliodas ou Palamede. Elle n'osait pourtant pas se permettre de souffler et de se détendre.
A force de travail, elle arrivait à se créer sa place dans le métier, et elle avait même pu donner un petit coup de pouce à la carrière de Lucius. Meliodas commençait à pouvoir donner des cours, en même temps que ceux qu'il suivait lui-même à l'université, et Palamede semblait bien parti dans ses études de médecine. De tous, il était celui qui l'appelait le plus souvent. Peut être depuis cette nuit où elle avait été là pour le réconforter alors qu'il pleurait tout ce qu'un nourrisson pouvait pleurer, ils avaient un lien spécial, même parmi la fratrie. Il ne passait pas une semaine sans qu'elle ne l'appelle, ou reçoive un de ses appels. Ils n'avaient pas le temps de se voir pour manger ensemble, contrairement à Lucius, parce que ses études de médecine lui prenait beaucoup de temps, comme celles de Meliodas. Mais il n'oubliait jamais de la contacter, parfois simplement pour commenter une de ses apparitions à la télé, apparitions qu'il ne manquait jamais. Elle-même faisait exactement la même chose avec Lucius d'ailleurs, ne ratant jamais une interview de son petit frère qui commençait lui aussi à percer son trou dans le dur métier du cinéma. En somme, les nombreuses heures de sommeil qu'elle avait sacrifiées, à la fois pour sa famille et ses études, payaient aujourd'hui. Alors, comme toujours, elle travaillait d'arrache-pied puisqu'elle pouvait enfin faire ce qu'elle aimait, mais elle aimait à se dire que le plus dur était derrière elle. Certes ses débuts n'avaient pas été des plus faciles, mais elle ne pouvait à présent pas se plaindre de sa situation, d'autant que ce n'était pas l'argent qui lui manquait -même si l'argent de ce compte spécial, elle n'en voulait pas le moindre centime. Elle l'utilisait bien sûr, pour d'autres choses, parce qu'elle se refusait à le voir s'entasser; s'il pouvait au moins permettre à quelques enfants d'avoir accès à l'école, ou à l'eau, à certains pays d'ouvrir des hôpitaux... Elle l'espérait. De toute façon, elle n'en ferait elle-même pas usage.
Si elle devait en faire un bilan, sa vie, quoique semée d'embûches, n'était pas si mal que ça. Au final, elle se trouvait là, à faire un métier qu'elle aimait, à pouvoir assister aux efforts, succès et défaites de ses frères, et cela lui suffisait amplement. En avançant dans le métier, elle avait rencontré des gens, pour beaucoup extraordinaires et d'une gentillesse sans égale à son égard. Elle se sentait de moins en moins minuscule face à eux; beaucoup savaient la mettre à l'aise, beaucoup la reconnaissaient également, ce qui était très flatteur. Petit à petit, l'ambiance des tournages lui sembla plus chaleureuse que celle qu'elle avait connu dans sa maison, même s'il lui manquait d'avoir noué de réels liens avec qui que ce soit: elle était toujours une invitée, ou passait quelques minutes seulement dans une émission ou une autre, pour un flash spécial ou parce qu'elle était sur le terrain. Pas d'amarrage, donc. Ou du moins, l'amarrage se fit attendre, mais vint malgré tout: on l'avait invitée à rejoindre l'équipe de ShowSourir sur Motizm'1.






   
    L A  M A M A N  D E R R I E R E

 Âge : 21 ans
 Je rejoins Yolokemon parce que : BITCH I MIGHT IF I WANT
 Plateformes Rp idéales : Plutôt skype ou chat, notes aussi même si j'ai tendance à oublier, et commentaires idem, faut pas hésiter à me poueter. Par contre, pas par Facebook, je trouve pas ça pratique.
 Doublon du pokemon : HELL NO je plaisante.

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Comments: 25

HimeNum [2016-04-18 09:22:07 +0000 UTC]

Elle est superbe. ;3;

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StyriaNoSaint In reply to HimeNum [2016-04-18 14:14:39 +0000 UTC]

Awwww, merci beaucoup!

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HimeNum In reply to StyriaNoSaint [2016-04-18 15:33:25 +0000 UTC]

De rien, je l'aime. *^*

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StyriaNoSaint In reply to HimeNum [2016-04-18 16:39:52 +0000 UTC]

Blblblblblbl >///w///<

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Sallynyan [2015-11-13 21:02:25 +0000 UTC]

JE L4AIME D4AMOUR TELLEMENT QUE JE PRENDS PAS LA PEINE D4ENLEVER LE CAPS LOCK TAVU

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StyriaNoSaint In reply to Sallynyan [2015-11-13 21:07:03 +0000 UTC]

... E-En effet oui. Elle est flattée.

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NyuSho [2015-11-13 16:10:31 +0000 UTC]

CHEVEUX BLANC

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StyriaNoSaint In reply to NyuSho [2015-11-13 16:35:57 +0000 UTC]

AGAIN
*semeurt*

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NyuSho In reply to StyriaNoSaint [2015-11-13 23:32:47 +0000 UTC]

CONTINUEZ MA MI, JE NE M'EN LASSERAI GUÈRE ! *roule dans les cheveux blanc*

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StyriaNoSaint In reply to NyuSho [2015-11-14 21:08:15 +0000 UTC]

Aaaaawww *compte bien continuer*

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Croulia-Yaken [2015-11-11 21:41:41 +0000 UTC]

Bienvenue sur Yolo Blanche !!! ♥ *roule* afihzegziphgd afzgpoazogpgkje ~

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StyriaNoSaint In reply to Croulia-Yaken [2015-11-11 21:48:01 +0000 UTC]

Huhu ♥ Merci beaucoup ♥ *rouleavec*

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Lylabiie [2015-11-11 18:57:38 +0000 UTC]

OMG comment elle est parfaite!!!! ♥
Et puis le chibi trop cute quoi!!!!
ET puis...Et puis...THE head shot! 

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StyriaNoSaint In reply to Lylabiie [2015-11-11 19:03:13 +0000 UTC]

Blblbl t'es gentiiiiille ♥

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Lylabiie In reply to StyriaNoSaint [2015-11-11 19:05:52 +0000 UTC]

Je le pense ♥   

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StyriaNoSaint In reply to Lylabiie [2015-11-11 19:10:34 +0000 UTC]

Aaaaw ♥

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Lylabiie In reply to StyriaNoSaint [2015-11-11 19:11:37 +0000 UTC]

Nyan ♥

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desiderata-girl [2015-11-11 18:37:03 +0000 UTC]

Alors moi je refuse parce qu'elle s'appelle Blanche et que c'est raciste voilà. 

sinon en vrai elle va trop s'entendre avec Shino je les vois déjà en train de mourir quand il y aura de l'orage MOUAHAHAAHHAHAHAHAHAHA

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StyriaNoSaint In reply to desiderata-girl [2015-11-11 18:39:55 +0000 UTC]

C'est toi la raciste là, tu la refuses parce qu'elle est Blanche sérieux?

Oh putain j'avoue les deux chochottes en train de couiner

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desiderata-girl In reply to StyriaNoSaint [2015-11-11 18:42:36 +0000 UTC]

Ouais ouais parfaitement ouais, j'ai des valeurs moi madame. On peut pas appeler son perso Blanche parce qu'elle est blanche je suis désolée. Mais ce sera un non pour moi voilà. 

mais grave, et shino qui cherchera désespérément un bout de terre ou un vase pour planter ses racines XD

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StyriaNoSaint In reply to desiderata-girl [2015-11-11 18:46:39 +0000 UTC]

J'vais crier à la discrimination. J'connais des gens dans le milieu moi madame. J'vais vous descendre, vous et votre groupe de merde!

J'imagine la tête de Blanche en voyant ça... "Wait wat"

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desiderata-girl In reply to StyriaNoSaint [2015-11-11 19:05:11 +0000 UTC]

Ah ouais ? Vous savez pas qui je suis. J'ai des relations moi vous voyez. Venez venez donc ! AZY LA VIENS T'BATT ! ALLEZ VIENS !

et Shino qui court partout en agitant les bras et qui hurle telle la mandragore dans le deuxième harry potter... 8D

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StyriaNoSaint In reply to desiderata-girl [2015-11-11 19:06:32 +0000 UTC]

MAIS APPROCHE FILLETTE TU ME FAIS PAS PEUR!

Houla... Blanche va l'assommer là xD

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Croulia-Yaken [2015-11-11 18:14:41 +0000 UTC]

BLBLBLBLBLBLBLBLBLBLBLBL

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StyriaNoSaint In reply to Croulia-Yaken [2015-11-11 18:17:04 +0000 UTC]

HINHIN

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