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Description
This is a personification of the flower Carlina acanthifolia. It grows in some low mountains in France and was used in many ways in medieval times: as a cure against plague, as food in period of scarcity, as a weather-forecaster (the heart closes when rain comes) and the leaves were used to card the wool. It is now a protected variety.
It goes by many names in France, one of them refering to Charlemagne (an angel presented him with the plant to cure his army from the plague), but my favorite is 'cardabelle' (heart of the beautiful girl).
I personified the plant by a blond shepherdess with healing hands and hair curling when bad weather comes. I wrote a poem about her. This is in French, sorry for all of you who don't speak it.
It tells about her many powers and how she refuses to marry a soldier, as she wants to remain free. As he becomes more insisting, she runs away on the mountain and turns into the flower.

Connaissez-vous la belle,
L’orpheline bergère,
Tête d’or, jupes vertes,
Et qui carde la laine
De son peigne, l’experte,
Et de ses doigts amènes ?

Là, un soldat d’Helvie,
La voyant au fuseau
A d’elle grande envie.
Il lui tient ce propos :
« Belle, laisse que moi,
Je te prenne pour femme ! »
Las ! La jeune bergère,
Lui refuse son âme :
« Tu ne peux m’enlever,
Car je n’ai pas de père ! »

Si grande liberté !

Connaissez-vous la belle,
L’orpheline bergère,
Cheveux blonds, jupes jade,
Qui pour les démunis,
Fait une soupe fade,
Mais qui bien les nourrit ?

Et le soldat d’Helvie,
L’œillant à sa marmite,
A d’elle grande envie.
Il plaide et il s’agite :
« Belle, laisse que moi,
Je te prenne pour femme ! »
Las ! La jeune bergère,
Se soustrait à son brame :
« Tu ne peux m’enlever,
Car je n’ai pas de père ! »

Enviable liberté !

Connaissez-vous la belle,
L’orpheline bergère,
Crins dorés, jupe olive,
Qui va, soins prodiguant,
Et fait que tous ils vivent
Qu'hier on disait mourants ?

Et le soldat d’Helvie,
Jugeant ses cataplasmes,
A d’elle grande envie.
Il brûle d'enthousiasme :
« Belle, laisse que moi,
Je te prenne pour femme ! »
Las ! La jeune bergère,
Ne redoute aucun blâme :
« Tu ne peux m’enlever,
Car je n’ai pas de père ! »

Si fière liberté !

Connaissez-vous la belle,
L’orpheline bergère,
Chef soleil, yeux tilleul,
Qui prédit les tourmentes,
d’un cheveu, oui, d’un seul,
De sa toison charmante ?

Mais le soldat d’Helvie,
Face à elle et son pâtre,
Veut lui prendre la vie.
Voyez sa fureur croître :
« Belle, point n’as le choix,
Je te prendrai pour femme ! »
Las ! La jeune bergère,
Plus vive qu’une flamme,
Sur le causse élevé,
Volant sur les bruyères,
Échappe à la supplique,
Et court, pour s’échapper,
Sur les chardons qui piquent.

Si chère liberté !

Le soldat la poursuit,
Sur les hauteurs du Mont,
Dans le vent, devant lui,
Bouclent ses cheveux blonds.
Et voilà la tourmente,
Qui se lève, et la neige
Accompagne la pente
Et leur fait un cortège.

Connaissez-vous la belle,
La si blanche bergère,
Qui pour rester toujours,
Auprès de ses béliers,
Refusa tout amour,
Quitta vie et beauté !

Oh pure liberté !

Connaissez-vous la belle,
Plante porte-bonheur,
Qui soigne et qui nourrit,
Cardant de ses piquants,
Et dont jamais ne meurt,
l’art de prédire le temps ?

Sur le causse elle pousse,
Oh ! Que sa vue est douce !

_________
Made with Paint Tool Sai
Texture by klaudrawstuff
Text, drawing and character belong to me.

Description
This is a personification of the flower Carlina acanthifolia. It grows in some low mountains in France and was used in many ways in medieval times: as a cure against plague, as food in period of scarcity, as a weather-forecaster (the heart closes when rain comes) and the leaves were used to card the wool. It is now a protected variety.
It goes by many names in France, one of them refering to Charlemagne (an angel presented him with the plant to cure his army from the plague), but my favorite is 'cardabelle' (heart of the beautiful girl).
I personified the plant by a blond shepherdess with healing hands and hair curling when bad weather comes. I wrote a poem about her. This is in French, sorry for all of you who don't speak it.
It tells about her many powers and how she refuses to marry a soldier, as she wants to remain free. As he becomes more insisting, she runs away on the mountain and turns into the flower.

Connaissez-vous la belle,
L’orpheline bergère,
Tête d’or, jupes vertes,
Et qui carde la laine
De son peigne, l’experte,
Et de ses doigts amènes ?

Là, un soldat d’Helvie,
La voyant au fuseau
A d’elle grande envie.
Il lui tient ce propos :
« Belle, laisse que moi,
Je te prenne pour femme ! »
Las ! La jeune bergère,
Lui refuse son âme :
« Tu ne peux m’enlever,
Car je n’ai pas de père ! »

Si grande liberté !

Connaissez-vous la belle,
L’orpheline bergère,
Cheveux blonds, jupes jade,
Qui pour les démunis,
Fait une soupe fade,
Mais qui bien les nourrit ?

Et le soldat d’Helvie,
L’œillant à sa marmite,
A d’elle grande envie.
Il plaide et il s’agite :
« Belle, laisse que moi,
Je te prenne pour femme ! »
Las ! La jeune bergère,
Se soustrait à son brame :
« Tu ne peux m’enlever,
Car je n’ai pas de père ! »

Enviable liberté !

Connaissez-vous la belle,
L’orpheline bergère,
Crins dorés, jupe olive,
Qui va, soins prodiguant,
Et fait que tous ils vivent
Qu'hier on disait mourants ?

Et le soldat d’Helvie,
Jugeant ses cataplasmes,
A d’elle grande envie.
Il brûle d'enthousiasme :
« Belle, laisse que moi,
Je te prenne pour femme ! »
Las ! La jeune bergère,
Ne redoute aucun blâme :
« Tu ne peux m’enlever,
Car je n’ai pas de père ! »

Si fière liberté !

Connaissez-vous la belle,
L’orpheline bergère,
Chef soleil, yeux tilleul,
Qui prédit les tourmentes,
d’un cheveu, oui, d’un seul,
De sa toison charmante ?

Mais le soldat d’Helvie,
Face à elle et son pâtre,
Veut lui prendre la vie.
Voyez sa fureur croître :
« Belle, point n’as le choix,
Je te prendrai pour femme ! »
Las ! La jeune bergère,
Plus vive qu’une flamme,
Sur le causse élevé,
Volant sur les bruyères,
Échappe à la supplique,
Et court, pour s’échapper,
Sur les chardons qui piquent.

Si chère liberté !

Le soldat la poursuit,
Sur les hauteurs du Mont,
Dans le vent, devant lui,
Bouclent ses cheveux blonds.
Et voilà la tourmente,
Qui se lève, et la neige
Accompagne la pente
Et leur fait un cortège.

Connaissez-vous la belle,
La si blanche bergère,
Qui pour rester toujours,
Auprès de ses béliers,
Refusa tout amour,
Quitta vie et beauté !

Oh pure liberté !

Connaissez-vous la belle,
Plante porte-bonheur,
Qui soigne et qui nourrit,
Cardant de ses piquants,
Et dont jamais ne meurt,
l’art de prédire le temps ?

Sur le causse elle pousse,
Oh ! Que sa vue est douce !

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Made with Paint Tool Sai
Texture by klaudrawstuff
Text, drawing and character belong to me.