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Description
L'attente - Waterbased Clay-

Sorry for the low quality shoot, I'm the worst sculpture photographer on earth.

Some explanations (sorry it's in French only and it's to hard to translate this for me,but I've translated some excerpts with google translator)

Unconscious injuries are the most insidious because the symptoms that show are cleverly hijacked and it is difficult (outside an analytic approach) to unravel the tangle cause and effect, when one begins to understand the mechanism it comes to detecting easy to some behavior causes very distant and apparently there was more doubt about this fact .. alas it is not to say that understanding = cure all that goes beyond the intellect, the road is long and sometimes painful.

In the case of this artwork, the character keeps the face (in part) and posture wait watching with fear and hope on the horizon;
The hope here is an inhibitor of action, it becomes a refusal to act, the atrophy muscles and motor, in contrast to despair (not talking about it does not desperate) hope contains the expectation of an external event to be the solution, this being the buttocks remain sealed soil too heavy to be driven by its desire fails.
The charachterl is in a sense boneless but the " psychological skeleton" "differs from its real anatomy, it was vertebrated by adaptation (see his back).
What I try to do is to reproduce these ideas not as it could be physically but as in his "psychic dynamics", I try to "re materialize" .
This is what brings to me sculpture, the ability to depict an invisible reality that is not an abstraction.

---

La douleur liée à l'attente, à nos attentes, nous renseigne sur nos manques, ces trous béants en nous qui préexistent à notre vie d'adulte et que l'on peut ignorer tant que quelqu'un d'autre les comble mais quand cet autre disparaît ils réapparaissent.

Le but n'est pas ici la perfection anatomique, juste le niveau qui permet l'expression de l'idée en me libérant du souci de plaire tout en essayant de rester "lisible".
J'essaie d'exprimer par la sculpture une vision psychanalytique de l'être à travers ce que je ressens moi-même.

Ici l'idée est la suivante:
- le corps ne ment jamais, on peut se raconter de histoires, vouloir garder la face, essayer la méthode Coué,etc. , le corps lui n'est jamais dupe.
De l'intérieur il nous alerte, compense parfois ou craque d'autres fois.

- En vieillissant nous sortons meurtris de la période d'enfance mais souvent sans le savoir:nous nous en sortons par une formidable capacité d'adaptation mais également par certains comportements qui masquent les blessures, que nous assumons ou que nous laissons aux autres le soin d'assumer (que nous leur faisons subir en fait).
- Certaines blessures sont enfouies à un point tel que nous n'en avons pas conscience, elles ne sont pas toujours "cautérisées" pour autant, juste 'en sommeil" ou anesthésiées, on a juste l'impression de ne pas en souffrir parce que nous n'éprouvons pas directement cette douleur.
ex: Si on m'a écrasé le pied, j'aurai mal au pied, c'est évident.
Mais par exemple, si enfant on m'a humilié , je peux développer des tendances masochistes ou/et de mésestime de moi et devenir obèse par ex. sans que le rapport de l'un a l'autre soit évident.

En effet, les blessures inconscientes sont les plus insidieuses car les symptômes qui les révèlent sont habilement détournés et il est difficile (en dehors d'une approche analytique) de dénouer l'écheveau cause/effet, lorsqu'on commence à comprendre le mécanisme on arrive à détecter facilement à certains comportements des causes bien lointaines en apparence et on n'a plus de doute sur cette réalité..;hélas ce n'est pas pour autant que comprendre = guérir , tout cela se passe au delà de l'intellect, la route est longue et parfois douloureuse.

Mais comment savoir?

Nos émotions sont notre meilleur tableau de bord interne et notre corps ne nous ment pas, que ce soit dans notre comportement (lorsqu'on sur- réagit par ex, ou qu'on reproduit les mêmes erreurs relationnelles) ou quand on développe certains troubles physiques récurrents, on a l'occasion d'y lire des indications précieuses que la chimie seule (anxiolytiques, médications diverses,...) ne peut que traiter de façon palliative et non curative.

Dans le cas de cette pièce, le personnage garde la face (pour partie) et sa posture attentiste guette avec crainte et espoir l'horizon ; L'espoir est ici un inhibiteur d'action, il devient un refus d'agir, il atrophie les muscles et la motricité, contrairement au désespoir (ne parle t-on pas d'énergie du désespoir) l'espoir contient l'attente d'un événement extérieur pour trouver la solution , dans cette attente les fesses restent scellé au sol trop lourdes pour êtres mues par sa volonté défaillante .
L'individu est dans un sens désossé mais son "squelette psychologique" diffère de son squelette anatomique, il s'est vertébré par adaptation (cf son dos).
ce que j'essaie de faire c'est de reproduire ces idées non pas tel qu'il pourrait se voir physiquement mais tel qu'il est dans sa "dynamique psychique", c'est ce que j'essaie de "re matérialiser". C'est ce que m'apporte la sculpture , la capacité de figurer une réalité invisible qui n'est pas une abstraction pour autant.

Description
L'attente - Waterbased Clay-

Sorry for the low quality shoot, I'm the worst sculpture photographer on earth.

Some explanations (sorry it's in French only and it's to hard to translate this for me,but I've translated some excerpts with google translator)

Unconscious injuries are the most insidious because the symptoms that show are cleverly hijacked and it is difficult (outside an analytic approach) to unravel the tangle cause and effect, when one begins to understand the mechanism it comes to detecting easy to some behavior causes very distant and apparently there was more doubt about this fact .. alas it is not to say that understanding = cure all that goes beyond the intellect, the road is long and sometimes painful.

In the case of this artwork, the character keeps the face (in part) and posture wait watching with fear and hope on the horizon;
The hope here is an inhibitor of action, it becomes a refusal to act, the atrophy muscles and motor, in contrast to despair (not talking about it does not desperate) hope contains the expectation of an external event to be the solution, this being the buttocks remain sealed soil too heavy to be driven by its desire fails.
The charachterl is in a sense boneless but the " psychological skeleton" "differs from its real anatomy, it was vertebrated by adaptation (see his back).
What I try to do is to reproduce these ideas not as it could be physically but as in his "psychic dynamics", I try to "re materialize" .
This is what brings to me sculpture, the ability to depict an invisible reality that is not an abstraction.

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La douleur liée à l'attente, à nos attentes, nous renseigne sur nos manques, ces trous béants en nous qui préexistent à notre vie d'adulte et que l'on peut ignorer tant que quelqu'un d'autre les comble mais quand cet autre disparaît ils réapparaissent.

Le but n'est pas ici la perfection anatomique, juste le niveau qui permet l'expression de l'idée en me libérant du souci de plaire tout en essayant de rester "lisible".
J'essaie d'exprimer par la sculpture une vision psychanalytique de l'être à travers ce que je ressens moi-même.

Ici l'idée est la suivante:
- le corps ne ment jamais, on peut se raconter de histoires, vouloir garder la face, essayer la méthode Coué,etc. , le corps lui n'est jamais dupe.
De l'intérieur il nous alerte, compense parfois ou craque d'autres fois.

- En vieillissant nous sortons meurtris de la période d'enfance mais souvent sans le savoir:nous nous en sortons par une formidable capacité d'adaptation mais également par certains comportements qui masquent les blessures, que nous assumons ou que nous laissons aux autres le soin d'assumer (que nous leur faisons subir en fait).
- Certaines blessures sont enfouies à un point tel que nous n'en avons pas conscience, elles ne sont pas toujours "cautérisées" pour autant, juste 'en sommeil" ou anesthésiées, on a juste l'impression de ne pas en souffrir parce que nous n'éprouvons pas directement cette douleur.
ex: Si on m'a écrasé le pied, j'aurai mal au pied, c'est évident.
Mais par exemple, si enfant on m'a humilié , je peux développer des tendances masochistes ou/et de mésestime de moi et devenir obèse par ex. sans que le rapport de l'un a l'autre soit évident.

En effet, les blessures inconscientes sont les plus insidieuses car les symptômes qui les révèlent sont habilement détournés et il est difficile (en dehors d'une approche analytique) de dénouer l'écheveau cause/effet, lorsqu'on commence à comprendre le mécanisme on arrive à détecter facilement à certains comportements des causes bien lointaines en apparence et on n'a plus de doute sur cette réalité..;hélas ce n'est pas pour autant que comprendre = guérir , tout cela se passe au delà de l'intellect, la route est longue et parfois douloureuse.

Mais comment savoir?

Nos émotions sont notre meilleur tableau de bord interne et notre corps ne nous ment pas, que ce soit dans notre comportement (lorsqu'on sur- réagit par ex, ou qu'on reproduit les mêmes erreurs relationnelles) ou quand on développe certains troubles physiques récurrents, on a l'occasion d'y lire des indications précieuses que la chimie seule (anxiolytiques, médications diverses,...) ne peut que traiter de façon palliative et non curative.

Dans le cas de cette pièce, le personnage garde la face (pour partie) et sa posture attentiste guette avec crainte et espoir l'horizon ; L'espoir est ici un inhibiteur d'action, il devient un refus d'agir, il atrophie les muscles et la motricité, contrairement au désespoir (ne parle t-on pas d'énergie du désespoir) l'espoir contient l'attente d'un événement extérieur pour trouver la solution , dans cette attente les fesses restent scellé au sol trop lourdes pour êtres mues par sa volonté défaillante .
L'individu est dans un sens désossé mais son "squelette psychologique" diffère de son squelette anatomique, il s'est vertébré par adaptation (cf son dos).
ce que j'essaie de faire c'est de reproduire ces idées non pas tel qu'il pourrait se voir physiquement mais tel qu'il est dans sa "dynamique psychique", c'est ce que j'essaie de "re matérialiser". C'est ce que m'apporte la sculpture , la capacité de figurer une réalité invisible qui n'est pas une abstraction pour autant.